«Sortez-moi de là»… à Tokyo, Carlos Ghosn était comme un lion en cage
L’ex-patron ne supportait plus son contrôle judiciaire, qui le privait de voir son épouse. S’estimant victime d’un système judiciaire cherchant à le broyer, il a choisi de s’enfuir.

A Tokyo, il était comme un lion en cage. Frustré. Apeuré. Et en colère. « Sortez-moi de là. » Les semaines, les mois passant, Carlos Ghosn le disait de plus en plus souvent à ses proches, à son équipe d’avocats et de communicants, et à ses rares visiteurs, comme à Nicolas Sarkozy, quand l’ancien président de la République s’était entretenu avec lui, en octobre, à l’ambassade de France en marge des cérémonies d’intronisation du nouvel empereur.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir9 Commentaires
Comparez-le à ces patrons qui partent avec un "parachute" en or massif après avoir bouzillé leur entreprise: Lui, au moins, aura sauvé quelques dizaines de milliers d'emplois...
Ben oui "il s'en fout" (et il se marre...) puisque de toute façon, le magot détourné se trouve depuis belle lurette aux îles Caïman. Comme sans doute aussi celui des malfrats de Nethys ! Pas cons, les mecs ...
les iles Caïman!! voila le parachute de tout ces grands de la terre!! pauvres cons que nous sommes et resterons et dire qu'ils sont fêté eux!
Pauvre homme, encore une victime innocente. Quand on est réellement innocent on ne fuit pas la justice. J’ose espérer qu’il y aura un mandat d’arrêt international et qu’il sera traqué comme le malfaisant qu’il est.
La question est mais de quelle justice parle - t-on ? Le Japon n’est pas la Suède !