Wallonie: les communes lâchent un peu plus de leurs missions… et de leur pouvoir
Financièrement aux abois, des communes comme Charleroi ou Mons confient de plus en plus de tâches à des structures paracommunales. Avec quel impact sur le contrôle démocratique ?


Les ASBL, les régies communales autonomes, les intercommunales… les organes de gestion paracommunaux existent depuis des lustres principalement pour aider les communes à mieux gérer des missions parfois trop techniques ou trop spécifiques. L’inventaire de toutes ces structures, imposé par le décret gouvernance, est en cours et devrait offrir une photographie plus ou moins précise de ces instances paracommunales en Wallonie. Il permettra aussi par la suite de déterminer si ces instances ont tendance à augmenter ou pas. Car le contexte économique difficile dans lequel doivent évoluer les communes et les décisions importantes prises par des grandes villes comme Mons ou Charleroi (lire ci-contre) tendent à faire croire que la délégation des missions communales vers les structures supracommunales risque bien de se multiplier à l’avenir.
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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Cette "délégation" des tâches est contraire à la démocratie et au contrôle des citoyens. Tout simplement parce que ceux-ci ne peuvent pas en ces matières interpeller le conseil communal comme le prévoit le Code de démocratie locale. Il en va déjà de même pour la zone de police, la zone de secours, les intercommunales de traitement des déchets...toutes comptabilités parallèles que les communes sont tenues de "consolider" si le besoin s'en fait sentir. Pareille pratiques devraient être condamnées par les instances administratives comme le conseil d'état...sauf à accorder aussi au citoyen un statut d'observateur au sein de ces structures ainsi qu'à la Presse.