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De nouveaux rendez-vous attendus au printemps sur la RTBF

Ils sont voués à remplacer plusieurs programmes récemment disparus de la grille du service public.

Temps de lecture: 3 min

Après une année 2019 jugée « remarquable », la RTBF travaille actuellement à l’arrivée de plusieurs nouveaux rendez-vous en télévision, voués à remplacer plusieurs programmes récemment disparus de la grille du service public comme « Devoir d’enquête », « Questions à la une », « 69 minutes sans chichis » ou encore « 20 : 02 ». « Cela touchera les domaines de la culture, du divertissement, du magazine et de l’investigation », s’est réjoui mardi Jean-Paul Philippot, administrateur général de la RTBF, au cours d’une conférence de presse.

Un nouveau magazine d’investigation fera ainsi son apparition le 25 mars prochain sur La Une. « Il sera proposé en long format de manière hebdomadaire, le mercredi soir très probablement », explique Jean-Paul Philippot, sans rentrer davantage dans les détails.

En parallèle, la RTBF planche également sur l’arrivée de trois autres programmes sur La Deux, notamment une émission avec Joëlle Scoriels aux commandes. « Nous avons actuellement plusieurs idées de formats mais aucune d’entre elles n’est encore arrêtée », explique Olivier Auclair, responsable des divertissements. « Le rendez-vous de 90 minutes sera diffusé en prime time, soit avant l’été soit dès septembre, à une fréquence non encore déterminée. Un casting est actuellement réalisé pour dénicher des chroniqueurs », précise-t-il. « Des épreuves auront lieu en plateau et il y aura également des moments de talk. Le style se rapprochera par moments de celui de ’Vendredi tout est permis’ (émission française avec Arthur, ndlr). L’idée sera aussi de retrouver le code des années 90 avec un décor allant dans ce sens. »

Dès le printemps prochain, Cécile Djunga assurera de son côté la présentation d’une nouvelle « émission culturelle hebdomadaire divertissante et impertinente qui invitera à la découverte autour de thèmes allant de la musique au cinéma, aux bandes dessinées ou encore au gaming », souligne pour sa part Hakima Darhmouch, responsable du pôle Culture et Musique, ajoutant que l’humoriste serait entourée d’une bande de chroniqueurs.

« Le bilan 2019 en télévision est remarquable »

Quant à Bénédicte Deprez, elle reviendra avec un magazine de société axé autour de l’actualité web. « Le concept de l’émission ’20 : 02’ a été retravaillé pour proposer un programme neuf sous une version hebdomadaire sur la Deux, au printemps également », indique Xavier Huberland, directeur général du pôle Médias du service public.

Outre la présentation des projets à venir, Jean-Paul Philippot a profité de la conférence de presse pour tirer un bilan très positif de l’année écoulée. « Le bilan 2019 en télévision est remarquable, avec un leadership que ce soit en nombre de téléspectateurs ou en nombre de parts de marché (…). La RTBF est leader en télé et La Une est la première chaîne. Cela n’était jamais arrivé. Il est donc difficile de ne pas dire que le résultat est remarquable. On continue par ailleurs à être leader en radio » se félicite l’administrateur général.

« On a par ailleurs une croissance forte de notre activité numérique sur nos plateformes et celles de tiers (Facebook, Instagram…). On a un temps de présence et de consommation sur ces plateformes numériques qui est significativement supérieur au marché, dont un taux de pénétration de 60 pc d’Auvio en Fédération Wallonie-Bruxelles. Les chiffres sont stimulants et sont la conséquence d’un gros travail et de choix stratégiques », estime encore Jean-Paul Philippot.

« La multiplication des manières de consommer des contenus audiovisuels s’est accélérée en 2019 en Wallonie et à Bruxelles. Donc l’approche que nous avons, celle de média ’omni-canaux’, est nécessaire pour rencontrer l’évolution des usages du public », conclut l’administrateur général.

 

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1 Commentaire

  • Posté par Salesse Jean-jacques, dimanche 20 décembre 2020, 15:14

    La renonciation à la quarantaine obligatoire pour les vacanciers de Noël est un scandale. Je respecte à la lettre toutes les règles depuis mars et n’ai plus voyagé depuis février (en moyenne 5 voyages par an). La renonciation à la mise en quarantaine obligatoire des vacanciers de Noël est une marque de mépris adressée aux soignants qui mettent leur vie en péril, aux forces de l’ordre qui doivent sanctionner des infractions moins dangereuses, au collège des procureurs à qui on a demandé des mesures plus dissuasives, un manque de respect pour ceux qui respectent les règles depuis mars et ceux qui ont, récemment, annulé leurs vacances sur base des déclarations précédentes, tout en exposant l’ensemble de la population au risque d’amorcer une 3ème vague. Quoi de plus désastreux quand on fait appel à la solidarité que de montrer que le politique est laxiste vis-à-vis de ceux qui ne respectent pas et continueront à adapter les règles à leur besoin. Une démonstration de la division, du manque de fermeté, de la lâcheté et de l’hypocrisie du politique alors qu’il prône le contraire dès lors que cela incombe à la population. Est-ce cohérent de faire capoter cette décision (par la région flamande où le COVID grimpe, semble-t-il) alors que l’on menace de sanctionner ceux qui inviteront 2 personnes de trop (qui ont sans doute respecté les règles) ou au couple en voiture (donc ne présentant pas de danger) qui dépasse de 30 minutes le couvre-feu alors que ceux qui constituent une véritable menace pourront mentir (PLF) pour éviter la quarantaine. Le comble, c’est de reporter l’obligation de quarantaine en janvier quand quasi tout le monde est rentré. Les récentes décisions de reconfinement dans d’autres pays (suède, Autriche, Angleterre, …) montrent que cette lâcheté est criminelle.

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