Rapatriement de 10 enfants de combattants belges en Syrie: les parents vont en appel
Les enfants et leurs parents sont toujours en Syrie.

Les parents des 10 enfants qui doivent recevoir une assistance consulaire ainsi que des documents de voyage en vue de leur rapatriement en Belgique depuis la Syrie vont en appel de la décision du juge des référés de Bruxelles, ont indiqué lundi à Belga leurs avocats, maîtres Abderrahim Lahlali et Mohamed Ozdemir. Le recours ne vise que la partie du jugement qui précise que les parents ne sont eux-mêmes pas concernés par un rapatriement.
Le 11 décembre, le juge des référés à Bruxelles avait statué que l’État belge devait fournir à ces 10 enfants l’assistance consulaire et des documents administratifs, de voyage et d’identité en vue de leur rapatriement. Celui-ci doit intervenir dans les six semaines, sous peine d’une astreinte de 5.000 euros par jour et par enfant en cas de retard dans l’exécution de la décision, précisait le jugement.
Il s’agit des enfants des combattantes Nadia Baghouri, Jessie Van Eetvelde et Sabah Hammani, et du combattant Adel Mezroui. Les femmes et les 10 enfants séjournent dans le camp de réfugiés d’Al-Hol, en dehors de la zone actuellement occupée par les Turcs en Syrie. Adel Mezroui est, lui, détenu dans la prison kurde d’Al-Hasakah sans assistance médicale.
L’État a décidé de ne pas interjeter appel, avait annoncé mercredi passé le ministre des Affaires étrangères Philippe Goffin. « Toutefois, le gouvernement maintient le flou sur les étapes du processus de rapatriement », a souligné lundi Me Lahlali. « La communication ambiguë du ministre nous a poussés à aller en appel. En outre, la décision du juge des référés mènerait à la séparation de facto des enfants et de leurs parents, ce qui contrevient à la Convention relative aux droits de l’enfant. »
Le recours a été déposé lundi, aucun calendrier n’a encore été établi concernant le traitement de l’affaire.
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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir14 Commentaires
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Posté par Bibliothèque , lundi 13 janvier 2020, 13:46
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Posté par Monsieur Alain, lundi 13 janvier 2020, 12:09
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Posté par LIENARD NORBERT, lundi 13 janvier 2020, 11:28
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Posté par ladeuze olivier, lundi 13 janvier 2020, 11:02
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Posté par Stassart Guy, lundi 13 janvier 2020, 10:39
Plus de commentairesLes combattants belges en Syrie ont déclaré la guerre à la Belgique (et à ce titre, ils devraient y être passibles du Conseil de guerre). Ils sont des traitres et ne doivent pas demander d'assistance. Ils devraient préalablement veiller à leurs victimes et aux enfants de ces victimes en Syrie, et réparer leurs propres dégâts avant de se poser en victimes via leurs enfants. Et en Belgique, il y a de nombreux enfants en détresse qui devraient être prioritaires pour être assistés. Mais ils sont moins médiatiques ...
Peut-on être islamiste salafiste un jour, rêvant de soumettre les kâfirs et, un autre jour, être un bon citoyen belge, parent préoccupé par l'avenir de ses enfants ? La démocratie, au nom de ses propres principes, doit-elle permettre la mise en place des fondements de son auto-destruction ? Je pense que nous avons le devoir de défendre notre civilisation contre tout projet mortifère avec toute la rigueur et la force nécessaires. Après, c'est à nos pouvoirs démocratiques d'agir en âme et conscience, sinon, nous ne vaudrons pas mieux que ceux que nous voulons combattre.
Si ces "parents" aimaient vraiment leurs enfants ils les laisseraient partir pour un monde meilleur, déjà ils ont décidé de pondre des futurs combattants ,les juifs persécutés durant la guerre préféraient abandonner leurs enfants plutôt que de les entraîner dans l enfer mais eux utilisaient pas leurs enfants comme boucliers comme le font beaucoup de musulmans
Notre Etat démocratique joue au petit jeu judiciaire en trainant les pieds. Tant que c'est légal ce n'est pas vraiment amoral selon moi dans un tel cas. Face à des plaignants ne jouant le jeu de la démocratie que quand cela les arrange, normal de jouer au même jeu. L'Etat fait au fond ce que désire la majorité des électeurs et cela me convient dans un tel cas. Les plaignants se servent ici des règles protégeant leurs enfants grâce à leur nationalité belge pour essayer de se sortir eux-même du pétrin que leur carte d'identité belge ne leur garnatit pas. Qui a mis ces enfants dans le pétrin à part eux-même ? Ramenons les enfants OK mais les parents aucune raison de les rapatrier à nos frais.
Maitre Mohamed Ozdemir ? Cela ne vous dit rien ? Rappelez vous l'élue du CDH à Bruxelles qui est maintenant ambassadrice pour la Turquie en Algérie, peut-être un lien de parenté avec cette bonne citoyenne belge.