Un lieu de vie pour assurer le relais entre la prison et la liberté
Après Malines, une première « maison de transition » ouvre en Wallonie. Une vraie révolution dans la réinsertion des détenus inspirée d’une expérience néerlandaise menée depuis 40 ans.


Aussi glaciale que les portes d’une prison. De l’extérieur, on ne le cachera pas, la « maison de transition » d’Enghien n’inspire pas grand-chose. Installé le long d’une chaussée passante, à côté d’un grand espace de coworking et au milieu d’une zone commerciale abritant de grandes enseignes de la construction, l’espace n’est repérable que par le petit panneau dénominateur installé à l’entrée. Il faut franchir les portes badgées pour mieux appréhender l’esprit des lieux. C’est là, par la grande fenêtre qui aère chacune des quinze chambres des détenus participants, que l’on commence à comprendre. Chaque occupant a une vue dégagée sur un pré herbé qui limite tout l’horizon, celui que beaucoup d’entre eux n’ont plus aperçu depuis des années.

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