Le roman d’une «Vie de moche» contre les diktats de la beauté
La féminité peut être un esclavage et le corps une malédiction. Dans son premier roman graphique, « Une vie de moche », la dessinatrice Cécile Guillard et François Bégaudeau, l’auteur du « Mâle occidental contemporain », énoncent, de l’intérieur, la souffrance de ne pas avoir le physique glamour d’une couverture de magazine.


A sa naissance, la maman de Guylaine lui avait pourtant dit qu’elle était la plus belle petite fille du monde. La disgrâce est tombée en grandissant. Les enfants sont plus cons qu’on ne le croit. Ils ne jouent pas avec les moches et Guylaine comprend brutalement qu’elle n’est pas jolie mais se demande encore ce que ça veut dire. Elle cherche le sens de la beauté en feuilletant les portraits de princesses, d’héroïnes ou d’actrices. Stupeur ! Aucune ne lui ressemble… Guylaine n’est même pas bonne à faire la pub d’un frigidaire. C’est une invisible, condamnée à raser les murs de l’école. La laideur est comme une maladie qui lui colle à la peau, privant Guylaine de jeunesse.

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