Accord très fragile pour une paix durable en Libye
Les belligérants libyens acceptent de prolonger la trêve. L’espoir d’un règlement diplomatique reste mince dans cette guerre civile orchestrée par une multitude de forces étrangères.

Qui contrôle la Libye ? Personne ne peut y répondre. Le sommet international qui s’est tenu dimanche à Berlin aura au moins permis de prendre conscience de la situation dramatique dans laquelle se trouve ce pays d’Afrique du Nord depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011. « Nous risquons là-bas un cauchemar humanitaire », a prévenu António Guterres. Le Secrétaire général de l’ONU redoute que la Libye ne connaisse le même sort que la Syrie.
L’accord obtenu dimanche à Berlin est en effet très mince. « Ce n’est qu’un début », a concédé la chancelière, Angela Merkel. Une rencontre est prévue à Genève dans quelques jours entre les belligérants pour étudier les modalités d’un cessez-le-feu. Par ailleurs, les participants se sont engagés à ne plus intervenir dans le conflit et à respecter l’embargo décrété en 2011 sur les armes. « Le conflit armé n’est pas une solution. Nous sommes tous tombés d’accord », a insisté António Guterres.

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