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Suite à l’éviction de son CEO, le personnel de la VRT diffuse un message avant l’émission Terzake: «C’est la décision de trop»

Le licenciement de Paul Lembrechts par le gouvernement flamand est un coup dur pour le personnel de la société publique de radiodiffusion.

Temps de lecture: 2 min

Le personnel et les syndicats de la VRT ont diffusé lundi soir un message sur la chaîne Canvas avant la diffusion de l’émission Terzake pour clamer leur incompréhension face à l’éviction du CEO Paul Lembrechts par le gouvernement flamand.

« Aujourd’hui, le gouvernement flamand a licencié le CEO de la VRT », débute le message. « C’est la décision de trop pour les travailleurs. Le personnel de la VRT ne peut pas l’accepter. Nous exigeons une direction qui défende le radio-télé-diffuseur public contre l’austérité. Nous continuerons à nous opposer à toute tentative d’affaiblir ce service public », poursuit cette note rédigée par les syndicats socialistes ACOD-VRT, chrétien ACV-VRT et du secteur public VSOA-VRT.

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Le licenciement de Paul Lembrechts par le gouvernement flamand est un coup dur pour le personnel de la société publique de radiodiffusion. Les syndicats de la VRT avaient auparavant qualifié ce licenciement d’« inacceptable ». « Lembrechts s’est engagé sans équivoque à protéger l’avenir de la VRT contre les économies massives que le gouvernement flamand veut nous imposer. La réaction du gouvernement flamand est de le licencier. C’est inacceptable pour nous, surtout maintenant que les négociations sur un nouveau contrat de gestion sont sur le point de commencer. »

La décision a été prise après plusieurs semaines de conflit à la tête de la radiodiffusion publique. Paul Lembrechts exigeait le licenciement de son numéro 2 Peter Claes, directeur « média et production » de la VRT, mais n’a pas été suivi par le conseil d’administration, ce qui a conduit à une impasse. Fin décembre, un médiateur avait été nommé, sans succès.

Le personnel de la VRT se mettra en grève pendant 24 heures le lundi 27 janvier à partir de minuit afin de faire entendre son mécontentement.

 

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4 Commentaires

  • Posté par Marc BEECKMAN, jeudi 23 janvier 2020, 10:49

    Je pensais que le combats des indépendantistes était une lutte pour la culture et la reconnaissance de la langue flamande tout à fait justifié. On voit bien ici que cela se résume aujourd'hui à un conflit entre nouveaux riches et pauvres les uns ne voulant plus partager le magot qu'ils ont récolté suite à l'industrialisation de la Flandres qui a été financé par les bénéfices engendrés par l'industrie wallonne jusque dans les années 60 et par la colonie du Congo qui produisait d'immense rentrée d'argent pour l'économie belge ( wallonne et flamande ).

  • Posté par Theys Jos, mardi 21 janvier 2020, 22:39

    Dans un monde normal le chef de la VRT, qui a le droit de nommer ses directeurs, exécute les décisions de son actionair qui est la région Flamande. S'il refuse de le faire il est normal qu'on son contrat soit résilié. On ne veut pas arriver dans une situation ou les dirigeants raffles des millions, faussent des rapports annuels et nomment les fils des camarades sans diplomes pour occuper des postes non existants.

  • Posté par Marco Polo, lundi 20 janvier 2020, 22:36

    Peut-être que les flamands vont enfin se réveiller et comprendre pour qui ils ont votés? On récolte ce que l'on sème...

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