Auschwitz n’a pas purgé tous les démons, 75 ans après
La commémoration de la Libération du camp emblématique de la Shoah doit endurer aussi des querelles politiques qui ne laissent pas sa place au seul « plus jamais ça ».


La commémoration de la Libération d’Auschwitz, 75 ans après l’entrée des troupes russes dans le camp de la mort le plus symbolique de la Shoah, le 27 janvier 1945, n’a pas échappé, lundi, aux divergences politiques du moment. Le président russe Vladimir Poutine était ainsi absent de cette cérémonie, ayant réservé son intervention, la semaine dernière au mémorial Yad Vashem, aux journalistes, au cours de laquelle il avait affirmé que les Russes « avaient libéré l’Europe des fascistes ». Plus tôt, il avait incriminé la Pologne comme ayant assisté les nazis, causant des dommages diplomatiques entre les deux pays, le président polonais ne s’étant pas rendu à Jérusalem, pas plus que Poutine à Auschwitz.

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