Le Brexit vu par le correspondant du «Soir» à Londres: «Que l’amour revienne»
Marc Roche est correspondant du « Soir » à Londres et signe dans nos pages la « Lettre du Brexit ». Il vit dans la capitale anglaise depuis 1985. Il y a aussi été correspondant du « Monde » et du « Point ». Il est l’auteur de nombreux livres sur la Grande-Bretagne, dont « Le Brexit va réussir ». Il nous raconte « son Brexit ».
Le journaliste David Dimbleby est une icône du style british: élégant, pondéré, un rien raide avec cette manière de parler en coin et l’obligatoire réserve des soirées électorales de la BBC. Mais à quatre heures quarante du matin en ce vendredi 24 juin 2016, même le flegme légendaire du présentateur star de la chaîne publique avait craqué un brin en annonçant: « Le peuple a parlé. Nous quittons l’Union européenne ».
Le ciel m’était tombé sur la tête. J’étais K.O. L’effarement se mêlait à l’incompréhension et à la colère. J’étais un « Remainer » convaincu et fier de l’être. Avec le référendum, je pensais que le problème de l’appartenance du Royaume-Uni à l’Union européenne, qui n’avait cessé d’empoisonner la vie politique depuis l’adhésion en 1973, allait être réglé une fois pour toutes. De surcroit, dans ma tour d’ivoire londonienne, je ne connaissais pas un seul « Brexiter ». Mon entourage avait voté pour rester dans l’UE comme un seul homme.
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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir4 Commentaires
La réunification de l'Irlande et la sécession de l'Ecosse sont des évolutions qui renforceraient l'Europe tout en rendant Albion plus modeste dans ses exigences.
Prospère pour la bourse de Londres. Ce sont les économies faites par Cameron qui ont poussé les électeurs dans les bras des prometteurs de beaux jours dans un pays où la BBC diffusent encore des feuilletons ou des émissions qui se déroulent dans les année quarante rappelant chaque jour la valeureuse différence du UK pendant les deux guerres mondiales , mais maintenant les spectateurs dans une époque qui n'existe plus.
Le Royaume n'a pas voté massivement en faveur de la droite. Qu'on arrête de répéter cette contre-vérité. La gauche a gagné de loin en nombre de voix aux dernières élections britanniques, même en Angleterre. Le système électorale archaïque du pays a donné la victoire à la droite. Ce n'est pas la même chose.
Il n'y a que les gens qui vivent la tête dans les nuages comme Marc Roche pour continuer à croire et à seriner ces sornettes! Aprèvoir vécu à Londres aussi longtemps, on pourrait croire qu'il aurait pu comprendre le résultat et les conséquences d'un tel système électoral...Mais non, toujours aussi aveugle.