Brexit: ce n’est pas qu’un au revoir
Le divorce est bientôt consommé, mais de nombreuses questions restent en suspens. Le Brexit, c’est aussi un échec où personne ne gagne.


Dans un Parlement européen soudain pétri de bons sentiments (une fois le rabique Farage et sa clique évacués), il flottait mercredi soir comme un parfum romanesque d’espoir, teinté, déjà, de nostalgie : ce n’était qu’un au revoir, bientôt nous nous retrouverions.
L’épilogue de cette saga exténuante reste à écrire. Nul doute que la « saison 2 » va encore siphonner une énergie extravagante. Et l’on entre dans la quête d’un nouveau partenariat : la fameuse unité jusqu’ici préservée entre les Vingt-Sept sera bientôt soumise à la dure épreuve des intérêts particuliers de chacun des Etats-membres.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir6 Commentaires
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Posté par WEERENS Alain, samedi 1 février 2020, 13:18
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Posté par Monsieur Alain, vendredi 31 janvier 2020, 22:39
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Posté par Lange Daniel, vendredi 31 janvier 2020, 19:51
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Posté par Bricourt Noela, vendredi 31 janvier 2020, 17:39
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Posté par Gheys Patrick, vendredi 31 janvier 2020, 15:02
Plus de commentairesBon, l 'Europe est plus forte avec les anglais que sans ... mais a une meilleure chance de s'unir, parler d'une seule voix et faire contrepoids aux grand blocs mondiaux sans les anglais qu'avec ... Essayons d'en profiter au maximum. Notre avenir en dépends !!! Au boulot la Commission, le Parlement, le Conseil.
Quelques peuples européens ont eu le droit de participer à des référendums pour ou contre le projet européen, nous, pas vraiment, même jamais. Curieux tout de même que cette pratique à vitesses multiples dans un ensemble politique qui se prétend homogène et égalitaire.
Je n'aime pas l'idée du Brexit mais les anglais vont retrouver une liberté démocratique essentiel à savoir l'élaboration libre du budget. Aujourd'hui, les diktats européens empêchent l'établissement libre du budget or c'est la base même du choix politique, le rôle premier d'un parlement élu c'est le contrôle du budget. Aujourd'hui, tout cela est mort quelques technocrates s'opposent à la démocratie réelle et aux choix budgétaires qui en résultent. L'Europe oui mais pas celle des économistes et des technocrates, c'est peut être cette Europe là que les anglais quittent en cela je les comprends.
C'est vrai, l'entente, la solidarité, c'est démodé. C'est l'ancien monde tout cela. L'important, c'est le paraître, l'argent, un peu de mépris et de condescendance , c'est chouette aussi. Un peu de bling bling c'est pas mal non plus.
L'Union européenne n'est qu'une construction artificielle qui ne tient pas compte des aspirations des peuples. Tels l'Empire romain d'hier et la Belgique d'aujourd'hui, elle est vouée à disparaître.