Placements d’enfants; les fratries doivent pouvoir rester ensemble
Une proposition de loi de deux députés Défi entend préserver les fratries dans les dispositions du Code civil : droit de rester ensemble et aux relations personnelles.


Une proposition de loi introduite lundi en commission de la Justice de la Chambre par les députés Sophie Rohonyi et François De Smet (Défi), entend consacrer le droit des fratries à ce pas être séparées en cas de placements résultant de défaillances parentales. Cette proposition de loi entend consacrer le droit à une relation personnelle entre frères et sœur au sein d’une famille, que les enfants soient issus d’une union unique ou cohabitant au sein d’une famille recomposée.
Cette proposition de loi s’inspire de ce que le Code civil réserve au droit aux relations continuées entre les grands-parents et les enfants issus de leur lignée.

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
-
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction -
Le journal en version numérique -
Un confort de lecture avec publicité limitée
Pour poster un commentaire, merci de vous identifier.
Vous n’avez pas de compte ? Créez-le gratuitement ci-dessous :
S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Qu'il soit difficile pour des enfants "placés", dons privés de leurs parents, de vivre cette situation en étant aussi séparés de leurs frères ou sœurs, est indéniable. Mais il faut aussi se rendre à l'évidence : lorsqu'il est question d'une famille (*) qui compte 4, 6 ou 8 enfants, comment trouverez-vous une "famille d'accueil" qui peut les prendre en charge ? L'angélisme, c'est bien, mais le pragmatisme doit aussi exister lorsqu'il permet de trouver la "moins mauvaise solution". Un vrai Défi, non ? (*) Si j'ai utilisé le terme de famille plutôt que fratrie, c'est pour mettre en évidence une aberration linguistique. Peut-on parler de fratrie plutôt que de sororie ? Faut-il oser la frat.soro.rie ? Et aussi, pourquoi UNE famille au féminin, plutôt qu'un.e famille (en massacrant les genres) ? Ceci aura au moins le mérite de contenter les obsédés de l'anti-sexisme et les fanatiques de l'orthographe inclusive - tout en faisant largement sourire tous les autres, dont je suis. Allo quoi, Michel Francard ?