Le juteux marché du travail pénitentiaire
Une entreprise qui sous-traitait de la main-d’œuvre carcérale poursuit l’État belge en justice. Elle accuse l’administration pénitentiaire de l’avoir contournée pour démarcher ses propres clients. Une affaire qui souligne les enjeux économiques du travail en prison.

Près de la moitié des dix mille détenus en Belgique exercent des tâches professionnelles en prison. Parmi eux, 1.700 constituent la main-d’œuvre peu qualifiée, et à des prix défiant toute concurrence, d’entreprises privées. Ce « business » du travail pénitentiaire a donné lieu, ces dernières années, à une bataille juridique entre la Régie du travail pénitentiaire (service public autonome chargé de la mise au travail des détenus), l’État belge et l’entreprise Prisonworks. Le 29 novembre dernier, la Cour de Cassation a donné raison à cette dernière, rejetant le pourvoi introduit par l’État.

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