Budget en déficit de 12,4 milliards: le Bureau du Plan tire la sonnette d’alarme
Dans l’entretien qu’il nous a accordé, Philippe Donnay, commissaire au Plan, appelle à « la mise en place rapide d’un gouvernement fédéral et à la définition, avec les Communautés et Régions, d’un véritable projet pour le pays ».


Le Bureau fédéral du Plan a dévoilé ce jeudi son « budget économique » – comprenez : ses prévisions macroéconomiques, sur la base desquelles les gouvernements, quand ils sont de plein exercice, réalisent leur contrôle budgétaire. Le Plan a de bonnes nouvelles, s’agissant de la croissance, qui résiste, malgré le ralentissement mondial ; et de beaucoup moins bonnes s’agissant des finances publiques.
D’habitude, le budget économique est publié brut de décoffrage. Cette année, alors que le gouvernement fédéral est en affaires courantes depuis bientôt 14 mois, le commissaire au Plan a décidé de sonner l’alarme, appelant à la mise en place rapide d’un gouvernement fédéral et à la définition, avec les Communautés et Régions, d’un véritable projet pour le pays.
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Posté par Di Tullio Emmanuel, vendredi 7 février 2020, 12:29
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Posté par Di Tullio Emmanuel, vendredi 7 février 2020, 12:31
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Posté par Delpierre Bernard, vendredi 7 février 2020, 10:40
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Posté par Di Tullio Emmanuel, vendredi 7 février 2020, 9:08
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Posté par Tamo Guillaume, vendredi 7 février 2020, 8:47
Plus de commentairesDésolé, mais je ne pense pas que les voitures de sociétés génèrent des dépenses pour l'état, mais génère des recette (tva, accises, impôt sur l'atn, cotisation onss...) En quoi une voiture génère des dépenses pour l'état ? Ca m'intéresserait de le savoir. Ensuite, nous sommes d'accord que si l'équivalent du coût d'une voiture était donné en net à l'employé, là l'état aurait des recettes en plus (impôt, onss...). Mais pensez-vous vraiment que les entreprises qui "donnent" des voitures de sociétés vont remplacer cela par du net aux employés ? Vous savez très bien qu'une voiture dont le coût société est de +/- 700 euro, s'il doit être donné en net à l'employé, cela coûtera à l'employeur de +/- 1.750,00 euro. Aucun employeur n'acceptera jamais cela, et aucun employé non plus. Enfin, pas certain que le parc de voitures de société, si la formule devait disparaître, ne serait remplacer par un parc de voitures privées. Donc supprimer cet avantage est une ineptie.
Sorry. Ce texte devait aller en réponse à un post sur le sujet et pas en commentaire général de l'article
Le rapport du bureau du plan est un condensé des manquements des gouvernements successifs ( en matière de politique énergétique), en matière d'avantages fiscaux ( voitures de société, revenus immobiliers, etc..) et d'insuffisance de rendement du taux shift. Et, malgré des intérêts quasi nuls sur la dette, aucun projet d'investissement majeur dans l'énergie non fossile ( donc aussi le nucleaire n'en déplaise aux verts fanatiques), et dans l'agrandissement et/ou la modernisation des voies fluviales et ferroviaires...
Ben s'il n'y avait pas déjà de bonnes raison d'encore taxer la population, en voilà maintenant une toute faite.
Comment expliquer une diminution des recettes fiscales et parafiscales alors que l'emploi augmente ? Il serait sans doute utile d'avoir une réponse circonstanciée à cette question afin de pouvoir déterminer en toute objectivité les politiques susceptibles de remédier à cette bizarrerie.