L’Europe se remettra-t-elle du psychodrame grec?
La crise grecque a mis en lumière les divergences de vues entre l’Europe du Nord et du Sud. Des mots très durs ont été échangés, tant dans les cénacles politiques que dans l’opinion. L’Europe en sortira-t-elle indemne ?

Ce n’est pas s’avancer trop que d’affirmer que la crise grecque pourrait laisser de vilaines traces dans le tissu européen, tant les échanges ont été vifs depuis le référendum grec sur l’austérité. Chefs d’État et experts ont étalé au grand jour toute l’étendue de leurs divergences de vues sur la crise qui oppose Athènes et ses créanciers, mais aussi sur la politique économique à mener au sien de la zone euro.
Mais il y a plus inquiétant encore, pour ceux que l’idée européenne tient toujours à cœur. La parole s’est à ce point libérée – sur les réseaux sociaux notamment – chez les simples citoyens comme parmi les experts qu’au travers le cas grec, c’est la logique même de l’intégration européenne qui semble contestée : on a entendu les mots « coup d’État », « terroristes », « nazis »…

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