Gainsbourg, derrière
Le 2 mars 1991, disparaissait à l’âge de 62 ans Lucien Ginsburg, plus connu sous le nom de Serge Gainsbourg. Quatre livres analysent le phénomène.


Cette année, pour changer, Universal n’a rien prévu d’inédit côté rééditions, hommages ou compilations en tous genres. Il faut dire que de ce côté-là, la firme de disques de Serge Gainsbourg a beaucoup donné ces 25 dernières années. Ce qui ne veut pas dire que cet anniversaire sera passé sous silence. Si une exposition du photographe français Pierre Terrasson est bien, en partie, consacrée à des portraits en noir et blanc de Serge (1), c’est surtout du côté littéraire que 2016 est riche en découvertes gainsbouriennes. Comme si un quart de siècle était le laps de temps nécessaire pour, avec distance et sérénité, réévaluer une œuvre, la détacher de ses scories médiatiques. Et sans doute qu’il fallait bien cela concernant celui qui, plus que quiconque, a réussi à se servir de tout ce qui était à sa portée, à l’époque, pour faire parler de lui tout en faussant les pistes, se cachant derrière l’épais brouillard des volutes de ses Gitanes.

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