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Négociations fédérales: «Croire que le CD&V va finir par plier, c’est irréel», réaffirme Pieter De Crem

Le ministre de l’Intérieur a aussi ajouté que son parti « n’était scotché à personne ».

Temps de lecture: 1 min

Pour Pieter De Crem (CD&V), croire que le CD&V va finir par plier et rejoindre une coalition Vivaldi sans la N-VA, comme semble le penser le monde politique francophone, c’est vivre «dans la réalité virtuelle». «Pour nous, c’est irréel. Ca n’existe pas», a-t-il réaffirmé mercredi matin sur LN24.

«Le rêve ou la réalité virtuelle où se trouve le monde politique francophone, et pour lequel on a créé un nom - la coalition Vivaldi, dont personne ne connaît la partition - pour nous, c’est de l’irréel. Ca n’existe pas», a-t-il déclaré, réaffirmant la position défendue depuis des mois par les démocrates-chrétiens flamands.

Pour autant, «le CD&V n’est scotché à personne», pas même à la N-VA, a assuré le ministre de l’Intérieur. «Mais nous avons perdu les élections et nous en avons tiré les enseignements. Nous ne sommes plus que le 6e parti au niveau national. Ce n’est pas à nous de jouer le rôle de celui qui devra prendre la tête du gouvernement fédéral» même si «nous voulons faciliter la formation» de ce gouvernement, a-t-il encore indiqué.

 

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23 Commentaires

  • Posté par Van Obberghen Paul, mercredi 12 février 2020, 18:08

    @ Eric Petre "Sans accord, la Flandre ... fera simplement constater et acter la disparition de l'entité Belgique faute de gouvernement" Simplement??? Et comment fera-t-elle constater la disparition de l'entité Belgique? A l'ONU? Au Conseil de l'Europe? Au parlement européen? Qui a autorité pour décider qu'un état n'existe plus? Soit la Flandre déclare son indépendance, soit elle reste dans un état Belgique. Peu importe la forme de cet état, ça sera toujours un état. Il y aura forcément un accord de gouvernement. Le tout est de savoir quand et avec qui. Cette campagne pour un rattachement de la Wallonie à la France donne des munitions aux nationalistes flamands qui peuvent aisément dire: "Vous voyez, les Wallons ne peuvent pas exister sans nous. Ils n'ont même pas la volonté d'essayer de vivre par eux-mêmes. C'est donc bien que la Wallonie dépend trop (exclusivement?) de l'argent des Flamands mais continuent de leur imposer des politiques pour lesquelles ils n'ont pas voté". Ça n'est vraiment pas très intelligent. Il faut reconstruire les ponts qui ont été coupés entre les deux communautés et ne pas chercher à construire de nouveaux murs.

  • Posté par Bricourt Noela, mercredi 12 février 2020, 16:23

    On dirait un naufragé qui demande une bouée aux Belges. A défaut de solutions, il ne lui reste qu'à quitter le navire sur lequel il n'aurait peut-être pas dû s'embarquer.

  • Posté par Van Obberghen Paul, mercredi 12 février 2020, 15:39

    @ Dominique Schollaert "le Rattachement de la Wallonie à la France est la seule solution réaliste!" Répéter systématiquement la même phrase ne vous donnera pas raison. Paul-Henry Gendebien et son parti RWF n'a jamais fait que beaucoup de voix et pour cause! Il faut bien se rendre à l'évidence que cette solution ne convainc personne, à part vous et quelques autres. Il y a une raison essentielle à cela : c'est qu'elle n'a pas de sens. Si la Flandre venait à prendre son indépendance (ce qui est fort peu probable, en tous cas pas avant de nombreuses années) il resterait un pays Belgique qui resterait partie intégrante de l'Union Européenne, alors que la Flandre, elle, devrait négocier son intégration à ladite (ce qui est certainement la raison n°1 pour laquelle, cette indépendance n'interviendra pas de si tôt). En admettant même que cela arrive, la Belgique croupionne resterait donc un pays de l'Union Européenne, et bénéficierait donc de toute son assistance pour assurer sa survie. La raison invoquée d'un rattachement à la France d'une survie économique supposément impossible sans la Flandre n'est donc pas valide. Or c'est la seule qui est invoquée. Rappelons que la cause du RWF pour le rattachement est d'intervenir "en cas de disparition de l'état belge". Or si la Flandre prenait son inépendance, l'état belge continuerait d'exister. Culturellement, Les Wallons ne sont pas des Français parce qu'ils parlent une même langue (et encore), pas plus que les Suisses Romans ou les Québecquois. Il me semble que si les Wallons ne veulent plus vivre aux crochets de la Flandre, ils n'auront certainement pas plus envie de vivre aux crochets d'un autre pays. Si la Flandre venait à mettre définitivement les voiles, les Wallons (et Bruxelles?) auront, j'imagine, suffisement de fierté que pour s'en sortir seuls, en tous cas s'en avoir à s'adosser à un autre pays, et l'Union Européenne les y aidera sans aucun doute. Dans tous les cas, la France n'a pas véritablement envie de voir la Wallonie rattachée à son territoire (Le Général est mort il y a presque 50 ans!). Et quant bien même en aurait-elle envie, on se rappelera la condescendance teintée de paternalisme dont les Français font preuve à l'égard des "petits belges" que nous sommes (et pas que nous, du reste), et ça ne pourrait être que pire encore si ces "petits belges" en venaient à mendier leur rattachement à la France dans laquelle, les Wallons ne seraient jamais que des Français de seconde zone. Demandez ce qu'en pense les Corses, par exemple. Enfin, le Wallons sont très majoritairement fidèles à la royauté et y renoncer pour faire partie d'une République qui ne leur ressemble pas sans en être vraiment ne les enchante certainement pas, d'où les scores microscopiques du RWF. Non vraiment, cette solution que vous dites réaliste, et la seule qui plus est, n'est ni réaliste ni la seule.

  • Posté par Petre Eric, mercredi 12 février 2020, 16:56

    Sans accord la Flandre ne demandera pas l'indépendance, elle fera simplement constater et acter la disparition de l'entité Belgique faute de gouvernement. Quant à la Wallonie elle appelera au-secours partout (Europe; France, Luxembourg éventuellement) dès qu'elle ne sera plus en mesure de payer ses dettes, ses fonctionnaires, ses pensionnés et autres allocataires sociaux (ce qui risque d'arriver très vite dans un scenario "à la grecque" si la Flandre largue les amarres) Pas certain qu'il y ait réponses à ces appels.

  • Posté par Deliège Guy, mercredi 12 février 2020, 15:23

    " ... le CD&V n’est scotché à personne pas même à la N-VA". Tu parles !

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