Ces dernières années, une profusion d'initiatives ont vu le jour pour tenter d'améliorer la mobilité en ville. La liste est longue : voitures en location sur des emplacements (Cambio, Zen Car, Ubeeqo...), voitures en location sur la chaussée (DriveNow, Poppy/Zipcar...), véhicules avec chauffeur (Uber...), partages entre particuliers (Drivy, Taxistop, Cozycar, Caramigo...), vélos en libre-service (Villo, Billy Bike, oBike...), trottinettes électriques (Lime, Dott, Trotty...).
A côté de ces offres «sur roues», il y a aussi des offres «sur écrans». En clair : des applications pour smartphones. Certaines visent à faciliter le parking. Intéressant pour éviter de (trop) tourner à travers les rues. Les modes de fonctionnement varient. On peut en distinguer trois.
Mutualiser les espaces
Les premières apps visent à mutualiser les places. Elles mettent ainsi en relation ceux qui possèdent un emplacement -par exemple, un propriétaire dont l'allée de garage est vide en journée- et ceux qui en cherchent un. Sur ces plateformes, les premiers peuvent faire connaître leurs espaces et les seconds les réserver. Des cartes répertorient les offres et précisent les tarifs.
Des exemples ? Parkpnp liste surtout les parkings offerts par les particuliers. BePark possède des partenariats avec des copropriétés et des entreprises. MyFlexiPark est spécialisé dans le stationnement près de lieux emblématiques, comme les aéroports de Zaventem et de Gosselies.
Des algorithmes à la rescousse...
D'autres applications servent quand on arrive dans un quartier à l'improviste. cPark répertorie ainsi les différentes zones de stationnement dans une ville : gratuites, payantes, avec disque. Elle prévient lorsque la durée du ticket est écoulée et précise la probabilité que des agents de contrôle passent à cet endroit.
Polly, elle, globalise de multiples informations : cartographie de la ville, nombre de places de parking dans chaque quartier, type de places (privées/publiques...), disponibilité moyenne, etc. Ces données sont ensuite digérées par un algorithme. Au final, l'app indique à l'utilisateur là où il aura le plus de chances de trouver une place à proximité de sa destination. Cette initiative, active dans 65 cités, a débarqué récemment à Bruxelles.
Payer via smartphone
Enfin, il y a un troisième type de logiciels : ceux permettant de payer de façon automatique les parcmètres. Ici, la concurrence est vive avec Whoosh, OPnGO, Yellowbrick, 4411 ou encore Parkmobile. Il suffit de s'inscrire, de rentrer sa plaque d'immatriculation et de donner ses coordonnées bancaires. Les transactions passent par le smartphone de manière sécurisée. Lors de celles-ci, ces apps prélèvent une rémunération. Mais seul le temps effectif du stationnement est payé ; jamais plus. C'est toujours ça de gagné, vu la propension des municipalités à rendre payantes toutes les rues...
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