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La protection de nos données : un business en plein essor

Notre identité numérique est précieuse, pour nous, mais aussi pour les entreprises qui y voient là une opportunité de tirer leur épingle du jeu. Pourquoi, comment ça marche et quels en sont les principaux acteurs ? On fait un petit point. 
Temps de lecture: 3 min

On vous le disait dans une précédente publication, notre identité numérique constitue un véritable enjeu sur le net. Sécurité, fiabilité et présence en ligne sont les éléments les plus importants et donc, potentiellement les plus lucratifs.

Aujourd’hui, les entreprises qui se spécialisent dans la veille et la protection de celle-ci se multiplient. En Belgique, en France, un peu partout finalement, des forfaits sont proposés tant aux particuliers qu’aux entreprises, à la fois pour protéger leur identité mais aussi pour surveiller l’image, la présence en ligne. 

Un business en pleine expansion 

Concernant l’identité numérique, « il y a un vrai gros business », nous explique Damien Bancal, journaliste expert en cybersécurité. « La veille est indispensable. Elle est partout sur internet, sur les forums, les Discords, le dark web. Il y’a des informations à collecter absolument partout. » Idem pour l’image, ce qu’on appelle la e-reputation.

Surveiller les avis d’une entreprise, ce qu’elle produit, ce que font les employés, et ainsi de suite : « C’est de la cyber-intelligence », nous confirme Damien Bancal. Une société mal protégée peut aussi voir fuiter sur le dark web toute une série de données, des adresses privées par exemple.  

Le marché noir des bases de données  

Pourtant, il y a des fuites quotidiennes, y compris chez les géants de la tech. Une aubaine pour les pirates malveillants, qui en tirent eux aussi profit : « Le business des bases de données, les gens n’imaginent pas 30 secondes l’argent qui peut être fait. On y trouve des noms, des prénoms, des adresses, des photos, des mots de passe… »

Quand on sait que pour une seule identité, il n’y que quelques euros à débourser, les chiffres montent vite. Une base de données peut s’échanger ou se donner. Mais la plupart du temps, un investissement sera nécessaire, parfois jusque plusieurs milliers de dollars. Des pratiques illégales bien évidemment.  

Des solutions mises en place  

Heureusement, il existe des alternatives. Il y a par exemple CyberAngel, une startup française qui se spécialise dans la cybersécurité auprès des entreprises. Chez nous, la société F-Secure va en plus pouvoir proposer des solutions aux particuliers. Et puis comme le rappelle Damien Bancal, le principal problème provient du manque d’éducation numérique de la population.

Pour y remédier, on va retrouver en Belgique des plateformes gouvernementales comme le CCB, Centre for Cyber Security Belgium. Le site a été mis en place pour aider les internautes mais aussi les personnes morales à mieux se prémunir d’éventuels pirates. Si en revanche vous êtes victime ou témoin d’un cybercrime, c’est du côté de SafeOnWeb.be que vous pourrez trouver des solutions. Un site qui dépend d’ailleurs du CCB. 

 

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