Les Européens calment les ardeurs de Facebook
Mark Zuckerberg prône une certaine réglementation des activités du net. Mais ses idées ont pour la plupart été rejetées par la Commission ce lundi.


Facebook était en ville, lundi, pour la première visite dans les institutions européennes de son patron, Mark Zuckerberg, depuis son mea culpa forcé devant les eurodéputés pour le scandale Cambridge Analytica en mai 2018.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Mr Zuckerberg sait pertinemment que Facebook n'est pas un simple "messager" ou "hébergeur". Pour que cela soit le cas, tous les contenus Facebook devraient être sur un pied d'égalité, sans recommandations ciblées (un genre de journal de milliards de pages au poids identique, en quelque sorte). Or, FaceBook se substitue aux journalistes pour choisir quelle information sera ou non diffusée en priorité (et vers qui), tout en étant en situation de quasi monopole (il n'y a pas de concurrent équivalent en terme de format/contenu). FaceBook n'est pas neutre, c'est la plus puissante machine à propagande qu'ait jamais connu l'humanité. Laisser un tel pouvoir hors de portée d'un monitoring par la société est extrêmement dangereux