L’Union européenne a peur du peuple
Le projet européen a perdu ses citoyens. Il doit être adapté afin que ces derniers puissent à nouveau reconnaître les avantages de l’UE. Chaque lundi, « Le Soir » publie, ainsi que ses partenaires de LENA, une chronique, une « lettre d’Europe ». Cette semaine, c’est Arthur Rustishauser, journaliste au quotidien suisse « Tages-Anzeigers », qui tient la plume.

On s’habitue à tout, même à la crise. C’est ce que prouvent les États européens presque tous les jours depuis près d’un an. Il a d’abord été question d’aider la Grèce, puis d’accueillir des réfugiés en masse et, enfin, de trouver un compromis sur les réformes demandées par les Britanniques. Ces trois points suscitent une attention particulière en Suisse. En effet, au-delà des étroites imbrications économiques, nous sommes exposés aux décisions de l’UE concernant la question de l’euro, tant de manière positive que négative. Et pour ce qui est de nos accords bilatéraux, nous sommes encore plus étroitement liés à l’UE que la Grande-Bretagne sur la question de l’immigration car la Suisse est membre de l’espace Schengen. Notre relation avec Bruxelles est constamment en « mode crise » même si nous ne sommes pas membres de l’Union.

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
-
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction -
Le journal en version numérique -
Un confort de lecture avec publicité limitée
Pour poster un commentaire, merci de vous identifier.
Vous n’avez pas de compte ? Créez-le gratuitement ci-dessous :
S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Ah monsieur; quel article ,d'un humain éveillé.( c'est un compliment réel) Mais, ne me dites pas; que d'ici peu ,s'entendra, une plutôt ancienne chanson qui faisait: "Ah ça ira, ça ira ça ira....etc etc..