Brexit, Saison 2 ou le retour du spectre du «no deal»
La négociation pour conclure les termes de la future relation entre le Royaume-Uni et l’Union européenne va bientôt démarrer. Le calendrier est serré.


L’aurait-on oublié qu’il ne serait pas inutile de se rappeler que la saga du Brexit est loin d’être une affaire close. Si le Royaume-Uni n’est bel et bien plus membre de l’Union européenne depuis le 31 janvier à minuit, ce n’est pas la fin de l’histoire. Dès lundi prochain s’engagera une négociation autrement plus difficile que le règlement du divorce : la tentative de s’accorder sur les modalités de la future relation entre Londres et l’UE avec, au cœur, un accord commercial. Et le moins que l’on puisse écrire au moment où les deux rives de la Manche viennent d’affûter leurs positions, d’adopter leurs mandats de négociation assortis de vigoureuses « lignes rouges », c’est que l’affaire paraît mal emmanchée.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir5 Commentaires
"On rappellera à nos « amis, voisins et alliés » britanniques, comme le dit Barnier, que le splendide isolement de l’île et ses 65 millions D'HABITANTS lui corsera sérieusement l’accès au marché intérieur européen : près de 500 millions de CONSOMMATEURS". ... Cherchez l'erreur... Les européens ne sont donc pas des habitants, mais bien des consommateurs... Super!
La fête du Brexit organisée par Boris était ignoble et d'un très mauvais goût face à L'UE. Dès lors cela ne m'étonne pas que Boris n'aie pas de parole. Il est sans foi ni loi. L'UE devra faire bloc contre cet homme s'il ne respecte pas son deal. Sans quoi L'UE n'aura plus lieu d'être si elle n'est plus respectée en tant que telle. Dommage pour nos amis anglais.
Madame Hansel. Tout accord peut être re-négocié, ce qui d'ailleurs fut fait, avant et après le référendum sur le brexit. Ce référendum a été l'expression d'une préférence démocratique, confirmée ensuite lors d'élections régulières. Il n'y a rien ici d'ignoble ou de mauvais goût, sauf sans doute la rigidité idéologique/bureaucratique extrême de l'UE.
@ Robert Naeije: Il ne s'agit pas de 'punir Boris'. Si un chef d'Etat signe un agrément au nom de son pays et si, ensuite, il renie sa promesse, il perd le respect de la Communeauté internationale et risque de voir assimiler son pays à un Etat voyou. Est-ce une position enviable?
Vous voulez que l'UE "fasse bloc" contre "Boris" pour "punir" nos amis anglais? Punir un pays pour satisfaire une antipathie personnelle?! Eh bien... avec vous la démocratie européenne a encore de beaux jours!