Un nouveau pacte social, pour refonder le salariat

Notre modèle salarial est obsolète. Le droit du travail et les règlements de sécurité sociale n’ont toujours pas intégré l’évolution des modèles socio-économiques dans lesquels s’inscrivent certains travailleurs. En résulte pour ces derniers une privation des droits pour lesquels ils cotisent pourtant.

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Par Sandrino Graceffa, administrateur délégué de la Société Mutuelle pour artistes (SMart) (*)

Publié le 29/02/2016 à 14:28 Temps de lecture: 5 min

Le long entretien de Pieter Timmermans de la FEB, sur La Première, ce lundi, s’inscrit dans une séquence ininterrompue depuis un an articulée autour des « nouvelles formes d’emploi et du travail » (1) : au sein de l’Organisation International du Travail ou de l’OCDE, en France – autour des questions du numérique, et en Belgique… nul ne doute que ces questions feront pour le moins débat sous le gouvernement Michel, pour le meilleur ou pour le pire. Kris Peeters vient de lancer la balle au milieu du terrain.

Depuis plus de 15 ans, SMart a construit peu à peu un référentiel qui anticipait ces débats, pragmatiquement. Immergé dans le laboratoire social que représentaient dans les années 80 et 90, le monde créatif et artistique, autour d’une proposition révolutionnaire portée dans une proposition de loi dite « Mayeur, Moriau, Detienne ». (2)