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Mastercard et MoneyTrans s'allient pour une meilleure inclusion des travailleurs migrants

Mastercard et la fintech belge MoneyTrans, leader dans le domaine des paiements transfrontaliers, se sont alliées pour permettre une meilleure inclusion financière des travailleurs migrants non originaires de l'Union européenne et qui sont souvent sous-bancarisés, annoncent jeudi les deux entreprises. Grâce à un nouveau compte lancé en Belgique, ils peuvent en effet désormais déposer leurs revenus en toute sécurité ainsi que payer ou transférer des fonds au niveau national et international dans 210 pays et territoires.
Temps de lecture: 2 min

Le produit commun lancé offre toutes les caractéristiques et fonctionnalités d'un compte courant (dépôts, retraits, transactions en ligne et hors ligne) ainsi qu'un service de transfert de fonds afin de favoriser l'inclusion financière de ces personnes. Il donne ainsi accès à la fois à un compte IBAN et à une carte de débit Mastercard acceptée dans le monde entier, deux aspects essentiels pour l'inclusion financière.

Sa création part de plusieurs constats. Tout d'abord, plus de 38,2 millions de citoyens au sein de l'UE vivent et travaillent dans un autre pays que celui de leur naissance. En outre, selon Eurostat, ces travailleurs nés à l'étranger et originaires de pays hors UE envoient chaque année plus de 120 milliards d'euros dans leur pays d'origine (dont 53 milliards en dehors de l'Europe) pour assurer une vie meilleure à leurs proches. Enfin, beaucoup d'entre eux sont exclus du système financier, ce qui les contraint à devoir travailler dans un environnement dominé par les paiements en espèces, constatent Mastercard et MoneyTrans.

Les travailleurs migrants envoient en moyenne 4,685 milliards d'euros par an en dehors de la Belgique. Les principales destinations des transferts de fonds hors de l'UE sont la République démocratique du Congo, le Maroc et la Turquie.

Le produit sera lancé en mars. Des pays comme les Pays-Bas, la France, l'Italie et l'Espagne suivront d'ici la fin de l'année.

Les deux partenaires ont pour objectif d'inclure près d'un million de travailleurs étrangers d'ici 2025.

 

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