Sysmo: trois ans d’impro au rythme des signes
Sysmo, c’est treize musiciens et un chef d’orchestre qui les dirige grâce à la langue des signes. Le rappeur Baloji teste l’impro avec eux sur scène ce jeudi 3 mars. Interdit de rester assis ou debout sans danser durant ces « concerts » inédits.


II ne faut pas voir dans le nom du groupe Sysmo une abréviation du sismographe, l’outil qui sert à mesurer les séismes. Quoique… Le collectif de percussionnistes provoque des sursauts sur les scènes belges depuis trois ans. Les jeunes amènent un concept original : un chef d’orchestre, dos au public, mène treize musiciens à l’impro grâce au langage des signes. Seul critère pour rentrer dans l’orchestre : s’entraîner à maîtriser ce langage si particulier.
Chaque mois, Sysmo donne des concerts dansants. « C’est tellement différent de ce qu’on a l’habitude de voir. Il n’y a que la musique pour créer le lien. La musique de l’instant permet de communiquer avec le public et de transmettre quelque chose de très fort », prévient Augustin de Bellefroid, l’un des cinq chefs d’orchestre et « meneur » de la troupe.

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