Coronavirus: les plans d’urgence déclenchés dans les hôpitaux, le détail des mesures
Toutes les opérations programmées non urgentes sont annulées à partir de ce samedi matin. On libère ainsi des lits pour accueillir les patients du Covid-19 en détresse respiratoire. Les visites aux autres hospitalisés seront, sauf exception, interdites.


Face à l’augmentation des cas de détresse respiratoire, vendredi soir, les autorités fédérales ont demandé aux établissements hospitaliers de déclencher leur plan d’urgence. Cette mesure est édictée à titre « préventif » : elle consiste essentiellement à postposer toutes les interventions programmées non urgentes (pose de prothèse, ophtalmologie…) de manière à libérer, et des lits de soins intensifs postopératoires, et des lits hospitaliers classiques. Elle consiste aussi à libérer des couloirs de l’hôpital de toutes les personnes qui pourraient y amener ou y contracter le virus. Voici les détails des injonctions aux hôpitaux dont Le Soir a pu prendre connaissance.
1. Annulation de tout ce qui n’est pas urgent.

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
-
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction -
Le journal en version numérique -
Un confort de lecture avec publicité limitée
Pour poster un commentaire, merci de vous identifier.
Vous n’avez pas de compte ? Créez-le gratuitement ci-dessous :
S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Je comprends volontiers ce déclenchement préventif du plan d'urgence dans les hôpitaux. Je suis même entièrement d'accord avec la mesure. Je suis responsable d'un service de soins infirmiers à domicile couvrant la moitié de la province du Hainaut. Nous essayons depuis une semaine de trouver du matériel de protection visant à éviter de propager le covid-19 à la population de nos patients et de nos travailleurs. Il n'y en a plus. Le peu qui reste en stock chez les fournisseurs a été réquisitionné pour les hôpitaux (c'est en tout cas le message que nous avons reçu de la part des fournisseurs). Question : si nous ne parvenons pas à freiner l'extension de la maladie par manque de matériel au niveau du domicile du patient, comment pourrons-nous éviter que les hôpitaux ne soient surchargés ? Je souhaite bon courage à tous ceux qui travaillent à freiner voire à éradiquer la propagation de ce virus. Ensemble, nous y arriverons !