Samedi soir, 1h17. Après une soirée dans un bar, je suis prise d’une fringale que mes biscuits bio sans gluten ne pourront assouvir. Je m’arrête donc dans un des 250 night-shop bruxellois, acheter un gros paquet de chips barbecue. «
Vous vous fournissez où en fait m’sieur ?
», demandais-je innocemment, dans un élan de conscience journalistique. «
Bah, au supermarché
». Damn it. Voilà comment j’ai, à mon insu, failli une nouvelle fois à mon défi. Pire : c’est un intermédiaire en plus dans la grande chaîne de l’industrie alimentaire, ce qui m’éloigne d’une des raisons de ce défi qui est de consommer en circuit court. Aïe aïe aïe.
En plus de cela, les night-shops ont bien mauvaise réputation concernant la rémunération de leurs employés… et le blanchiment d’argent. Selon la Cellule de traitement des informations financières (CTIF), les magasins de nuit sont en pole position du blanchiment de fonds issus du trafic de stupéfiants. Ces petits commerces, qui...
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