Coronavirus: l’UE ferme ses portes au reste du monde, sauf dérogations
Un sommet européen par vidéoconférence devrait le confirmer ce mardi : tous les voyages « non essentiels » vers les pays de l’UE depuis le reste du monde seront bannis. Pour 30 jours, voire davantage, si nécessaire. La Commission propose aussi d’établir des « voies rapides » aux frontières pour transport des marchandises, déjà freiné par des embouteillages après les mesures de contrôle décidées en ordre dispersé par sept Etats membres et la Suisse.


Donald Trump avait pris les Européens par surprise, mercredi dernier, en annonçant qu’il interdisait pour un mois l’accès au territoire des Etats-Unis aux ressortissants des pays européens de la zone Schengen, une « interdiction de voyage » entre-temps étendue au Royaume-Uni. Ce lundi, c’est au tour de l’Union européenne d’annoncer la fermeture de ses portes, aux voyageurs jugés « non essentiels ». Pour une période « initiale » d’un mois.
La décision devra encore être formellement prise par les leaders des 27 Etats membres de l’UE. Mais le « général » Macron, « en guerre sanitaire », a déjà annoncé lundi soir que la mesure sera en vigueur dès ce mardi « à midi ». Le président français plaidait depuis vendredi pour des mesures de « contrôles renforcés » aux frontières extérieures de l’espace Schengen.

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Comme toujours, l'Europe arrive comme les carabiniers d'Offenbach. Alors qu'on attend d'eux qu'il protège cette union européenne qui ressemble de plus en plus à un assemblage de décisions divergentes.