Coronavirus: pourquoi Sophie Wilmès a évité les termes «lockdown» et «confinement»
Le premier terme implique notamment l’arrêt des transports, le second est utilisé en cas d’accident chimique ou nucléaire.


Lors de sa conférence de presse d’annonce des mesures renforcées pour lutter contre le coronavirus, la Première ministre n’a jamais prononcé les mots « lockdown » ou « confinement ». Sophie Wilmès a préféré parler de « mesures renforcées » de distanciation sociale. Pourtant, la teneur des décisions annoncées semblait, à première vue, mériter des termes plus accentués. Certains y ont même vu une forme de frilosité, l’usage de ces vocables pouvant avoir la vertu de convaincre les insouciants de la gravité des événements. « En réalité, nous n’avons pas utilisé ces termes parce que ce ne sont pas les bons », tranche tout simplement Benoît Ramacker, le porte-parole du Centre de crise. Le lockdown, nous l’avons connu le week-end qui a suivi les attentats de Paris. Dans ces cas-là, la population doit rester chez elle et les transports publics sont interrompus. Nous ne sommes pas dans ce cas de figure. »

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Parce que "confinement" est un oxymore ?