La carte blanche de Simon Gronowski: «J’en ai connu des confinements, mais j’ai toujours gardé espoir»
Voici le témoignage de Simon Gronowski, qui nous parle des « confinements », celui du moment et celui, très long, de l’enfant caché et évadé qu’il fut pendant la Seconde Guerre mondiale.

En Belgique, depuis le 14 mars 2020, on ne peut plus sortir, on doit rester enfermé chez soi.
Pour les 11 millions d’habitants, le domicile est devenu une prison.
Comme à la guerre, sauf qu’alors on craignait de rencontrer des agents de la Gestapo, aujourd’hui on craint de rencontrer un autre ennemi, peut-être aussi dangereux, le coronavirus, alias covid-19,
Aujourd’hui, on peut rester en famille ou être aidé par elle, garder des contacts, on peut faire ses courses, faire des provisions, lire les journaux, regarder la télévision, mais alors on vivait dans la terreur, on manquait de tout, on avait froid, faim et nos familles étaient séparées, disloquées.
Réduit actuellement au désœuvrement forcé, propice à la réflexion, ma pensée vagabonde et rejoint les enfermements que j’ai subis il y a 75 ans, de 1942 à 1944, quand j’avais 10-12 ans.

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