«Pourquoi la crise du coronavirus est une bombe à retardement pour le climat»
La crise du coronavirus et le changement climatique sont deux problèmes fondamentalement différents, qui appellent des réponses différentes.

Une ritournelle qu’on entend beaucoup, ces jours-ci, vante les mérites du coronavirus pour l’environnement. Le ciel est plus bleu, l’air est plus pur, les oiseaux reviennent dans les villes et les cygnes sur les canaux de Venise… « La nature reprend ses droits », disent les uns. « La crise est une bonne nouvelle pour le climat », disent les autres. Et beaucoup d’enfoncer – de bonne foi – une évidente porte ouverte : « On devrait appliquer au changement climatique les mêmes mesures que celles qu’on prend face au coronavirus ».
Ce serait commettre une grave erreur. Je passe rapidement sur l’indécence qu’il y aurait à se réjouir des bénéfices environnementaux de la crise actuelle, devant la détresse de nombreuses familles face à la maladie ou au confinement, sans même parler du dévouement des personnels de première ligne.

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Si plus de crise pour le climat, que devient Greta ? Chômeuse ?