Accueil Opinions Cartes blanches

«Pourquoi la crise du coronavirus est une bombe à retardement pour le climat»

La crise du coronavirus et le changement climatique sont deux problèmes fondamentalement différents, qui appellent des réponses différentes.

Article réservé aux abonnés
Temps de lecture: 5 min

Une ritournelle qu’on entend beaucoup, ces jours-ci, vante les mérites du coronavirus pour l’environnement. Le ciel est plus bleu, l’air est plus pur, les oiseaux reviennent dans les villes et les cygnes sur les canaux de Venise… « La nature reprend ses droits », disent les uns. « La crise est une bonne nouvelle pour le climat », disent les autres. Et beaucoup d’enfoncer – de bonne foi – une évidente porte ouverte : « On devrait appliquer au changement climatique les mêmes mesures que celles qu’on prend face au coronavirus ».

Ce serait commettre une grave erreur. Je passe rapidement sur l’indécence qu’il y aurait à se réjouir des bénéfices environnementaux de la crise actuelle, devant la détresse de nombreuses familles face à la maladie ou au confinement, sans même parler du dévouement des personnels de première ligne.

Cet article est réservé aux abonnés
Article abonné

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)

Avec cette offre, profitez de :
  • L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction
  • Le journal en version numérique
  • Un confort de lecture avec publicité limitée

Le fil info

La Une Tous

Voir tout le Fil info

1 Commentaire

  • Posté par Raurif Michel, dimanche 29 mars 2020, 17:36

    Si plus de crise pour le climat, que devient Greta ? Chômeuse ?

Aussi en Cartes blanches

Carte blanche La crise environnementale exige un changement radical de nos études d’ingénieur

Dérèglement climatique, épuisement des ressources naturelles, extinction de masse de la biodiversité… Ces mots, encore peu présents dans le débat public il y a peu, en font désormais partie intégrante. Mais hélas, la crise environnementale est encore bien peu prise en compte dans les études d’ingénieur que nous avons suivies. Aujourd’hui encore, les ingénieur·es sont formé·es à produire plus, et non à produire mieux.

Voir plus d'articles

Le meilleur de l’actu

Inscrivez-vous aux newsletters

Je m'inscris

À la Une

références Voir les articles de références références Tous les jobs