Lettre ouverte de membres du CHU de Liège: «Madame la Première ministre, venez voir la réalité en face dans les tranchées»
Le personnel du CHU de Liège a été invité, ce vendredi à 9h30 au travers du réseau social interne, à s’associer à une lettre ouverte à la Première ministre, Sophie Wilmès. Une opération menée en dehors du cadre institutionnel. La lettre traduit le ressenti des discussions menées sur le mur, lieu d’expression qui réunit plus de 3.000 membres du personnel, soit près de 50 %.

Madame la Première ministre,
Nous sommes 6.000. Nous sommes à la fois nombreux et si peu ! Nous, personnel du CHU de Liège, avec quelque 200 catégories professionnelles différentes, chaque matin, chaque nuit, à chaque changement de pause, nous sommes là, la peur au ventre et le cœur au-dessus. Nous balayons les angoisses pourtant bien légitimes pour combattre l’ennemi invisible qui transforme presque notre métier en médecine de guerre.
La situation que nous vivons est sans précédent. Nous sommes soudainement perçus comme des héros (merci à la population pour ses encouragements), mais en réalité nous nous sentons plutôt les héros d’un crash-test géant sans disposer des armes pour y faire face.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir11 Commentaires
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Posté par Vlieghe olivier, samedi 28 mars 2020, 21:07
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Posté par brenes norbert, samedi 28 mars 2020, 15:52
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Posté par Debrabander Jean, samedi 28 mars 2020, 13:37
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Posté par Theys Jos, samedi 28 mars 2020, 20:59
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Posté par Faramarz Bigdeli, samedi 28 mars 2020, 13:20
Plus de commentairesSi nous voulons les soutenir, n'hésitons pas à signer la pétition en ligne: https://www.petitionenligne.be/amelioration_des_conditions_de_travail_et_revalorisation_baremique_du_personnel_soignant Les témoignages sont poignants. Merci vraiment à eux.
Selon la RTBF la commune de Mont-de-l’Enclus a récemment décidé d'acheter 4.000 masques et de les distribuer à sa population - quelle que soit la profession exercée. Etait-ce plus malin ? Sûrement pas. Mais citer Knokke c'est plus vendeur. Même si on comprend la requête cela sent tout de même le brûlot communautaire et politique.
La vraie question est : qui a décidé de donner ces 4000 masques FPP2 à la superette de Knokke ? Il doit quand même avoir moyen de trouver le coupable. Et alors, du goudron et des plumes !
Les Chinois l'ont décidé. Les supperettes en question ont commandé ET payé à la mème firme que l'état belge. Il est donc normal qu'ils ont reçu leur commande. Après, ils ont constaté la rareté de ces objets et ils ont offert une grosse parti à l'hôpital le plus proche. Ceux qui râlent encore aujourdhui doivent vérifier s'ils ont bien passé commandé.
Quand est ce qu’on cessera de polémiquer et on essayera de tirer dans le même sens. L’heure n’est pas au règlement de compte. Le faut que la supérette de Knock aie reçu 4000 masques, pour autant que cela soit vrai, n’est pas de la faute du fédéral ni à cause de clef de répartition des commandes fédérales. La régionalisation voulue par tous implique que chaque région peut acheter ce qu’il veut. De plus, le privé peut aussi acheter et, c’est peut-être le cas de la supérette de Knock. Le masque manque partout en Europe et celui qui critique l’action du fédéral n’a qu’à dire comment il ferait pour se procurer des masques sans se faire arnaquèrent par les vendeurs bidons. Il faut être positif et apporter des solutions et pas écrire ce genre de lettre, bien que fondamentalement juste quand elle soulève les diminutions budgétaires oeuvres des gouvernements successifs, mais pas bien venue dans la situation actuelle. A part le CHU de Liège, aucun autre institution de santé n’a écrit ce genre de lettre bien qu’ils soient dans la même détresse que le CHUde Liège car probablement n’ont pas trouvé que le moment étaient opportun. Une fois la tempête passée on doit tout mettre à plat et repenser la budgetisation des soins de santé, en cela compris le cachet excessive des medecins non conventionnés et le gaspillage de la secu, etc. Mais pas maintenant car en ce momemt ils tirent tous (enfin presque tous) dans la même direction.