Repenser l’après-coronavirus: la crise a remis le service public sur le devant de la scène
Parfois mal-aimé ou dénigré, le service public a pourtant montré toute son utilité depuis le début de l’épidémie. Devra-t-on redéfinir son rôle et le refinancer à l’avenir ?


Des soignants applaudis, des remerciements et encouragements pour les éboueurs, des transports qui continuent à assurer leur service. Cette crise aura redoré le blason d’un service public que, tel Courteline, l’on se plaît en temps normal à vilipender et critiquer.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir8 Commentaires
« Longtemps, on ne s’est pas rendu compte que l’Etat avait un rôle " Quel culot que d'affirmer cela. Moi, j'aurais écrit plutôt " Longtemps, on a refusé de reconnaître que le secteur public ne doit pas être soumis à la logique financière et qu'il a un rôle fondamental" car le dogme néo- libéral est et était tout puissant (pratiqué par la droit et la gauche).Vous aurez remarqué qu'une éventuelle participation à l'effort des grandes fortunes n'est pas du tout envisagé et on commence à préparer l'opinion à continuer payer à la place des plus nantis via les impôts. Le privé doit s'occuper de ses secteurs traditionnels et ne pas foutre son nez dans le public. A chacun son rôle
On lit dans l'article que "Les Belges pourraient accepter un accroissement de la fiscalité s’ils ont la garantie que l’argent est bien utilisé ». Là est tout le problème, nous vivons dans un des Etats les plus taxateurs du monde: 55% de la richesse nationale est pompée par l'Etat et malgré cette charge énorme, tout le monde se plaint du "manque de moyens": hôpitaux, écoles, chemins de fer, magistrats, policiers, etc. Comment est-ce possible ? Tout ce que la gauche propose, c'est de remettre des sous dans ce puits sans fond (en taxant toujours les mêmes, càd la classe moyenne). Cela ne sert à RIEN, il faut tout revoir et d'abord cette stupide régionalisation qui nous coûte une fortune.
Concernant le privé : cette notion de bénéfice est dépassée. Il faut que les entreprises assument leur responsabilité sociétale. Le Business Round Table (un groupe de 181 CEO de grandes entreprises américaines https://opportunity.businessroundtable.org/ ) a publié en août 2019 un manifeste affirmant que l’optimisation de la valeur pour les actionnaires ne devrait plus être l’objectif primordial d’une entreprise. Selon ce manifeste, les entreprises devraient plutôt investir dans leurs employés, offrir de la valeur aux clients, traiter de manière éthique avec les fournisseurs et soutenir les communautés de leurs environnements opérationnels. . Je ne sais pas où en est BESIX et monsieur Beerlandt dans leurs réflexions. Les sociétés de construction en tout cas n’ont pas bonne réputation (sous-traitance, main d’œuvre au noir etc.). Concernant les service publics : il faut réinstaller de grands corps d'état dotés d'experts et s'affranchir des recours systématiques aux cabinets de consultance (qui sont juges et parties et conseillent uniquement les décisions qui vont leur amener de juteux contrats), il faut également renforcer une forte capacité ICT en interne pour ne plus devoir recourir systématiquement aux marchés publics dépendre de sociétés privées pas toujours bien intentionnées, il faut forcer la bonne gouvernance et dépolitiser l’administration, il faut introduire des techniques de management et de gestion de projet modernes, il faut viser l'amélioration continue des services à destination des citoyens, les simplifications législative et administrative, la responsabilisation des agents. Il faut de toute urgence garantir le bon fonctionnement de la justice, justice qui est la garante de l’état de droit.
Et bla-bla-bla.
Ah là, on voit que vous avez tout compris, vous!!!! (aaaargh!)