Repenser l’après-coronavirus: retrouver le sens de l’expertise
Le coronavirus a remis l’expertise scientifique au-devant de la scène pour des raisons de santé publique. Elle pourrait y rester sur d’autres sujets.


C’est devenu un rituel quotidien : alignés à la table de la conférence de presse, les porte-parole du centre fédéral de crise et du « risk management group » détaillent la situation sur le front de la lutte contre le coronavirus. Ils donnent les chiffres, analysent les tendances, répètent les conseils. Parfois, on retrouve les mêmes et d’autres sur les plateaux de télévision, insistant, expliquant… Depuis le début de la crise du coronavirus, les experts sont partout. Les officiels et les autres. La cohérence et la crédibilité du message sont essentielles. « Ce sont des scientifiques que la population attend, pas des politiques », note un participant à la gestion de crise. « Les Belges ont, dit un chercheur, un rapport plutôt sain aux scientifiques. »

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir2 Commentaires
Au risque de vexer les économistes et les sociologues, leurs sciences sont nettement moins établies que les sciences médicales, qui, elles-mêmes sont moins fiables que les sciences (dites "dures" d'ailleurs) que sont la physique et la chimie.
"Risk management group"? Non! "Comité de gestion des risques". Cherchez à être compris par TOUTES les classes sociales. "Risk assessment group"? Non! "Comité d'évaluation des risques". Cherchez à être compris par TOUTES les classes sociales.