Coronavirus: après, je ferai…
Il y aura un «après». C’est promis, c’est évident. Nous devons déjà le rêver, l’imaginer. Et «après», nous ferons mieux.


A près. Un mot qui dit notre nouveau Graal. Un mot qui a le goût de la liberté qu’on n’a plus et dont chaque jour nous perdons, à notre surprise, l’habitude et peu à peu le mode d’emploi. « Mais comment vivions-nous “avant” ? », nous interrogeons-nous à certains moments, angoissés. Saurons-nous encore pédaler ?
Au premier jour du confinement, assaillis de besoins, d’angoisses et d’élans, quasi étouffés par le surgissement de tout ce dont nous étions soudain tellement avides, nous avons ouvert un carnet avec, écrit à la première page, « après, je ferai… » Pour éviter de perdre pied, pour garder la raison, ne pas briser l’isolement sur un coup de tête ou dans un moment de rage.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir6 Commentaires
Bel édito. Mais peut-on encore avoir confiance en un monde dirigé par les dictateurs ou gangsters en col blanc ?
En pensant l'après, si l'on pouvait penser à ne plus commettre les mêmes erreurs! Je lis par ailleurs dans ce journal: "Il ne suffira pas de couper des têtes, il faudra régénérer tout un système". Avec le covid-19, on se concentre sur l'essentiel, on retrouve de vraies valeurs. Dans votre texte, Mme Delvaux, je lis "solidarité des ébranlés". Et, solidarité, tout court ce serait encore mieux pour "corriger les bugs notés durant le confinement". Notez-les bien, s-v-p, pour ne pas retomber dans les mêmes travers. Car, dans le logiciel qui a prévalu avant, l'argent, le budget primait sur le bien être des gens: rabotage des soins de santé, moyens insuffisants pour l'enseignement, des revenus sous le seuil de pauvreté, des gens rejetés à la rue… alors que l'argent filait par milliards dans des paradis fiscaux et que l'on délocalisait à qui mieux mieux pour le profit maximum (générant le chômage, les camions sur les routes pour tout ramener avec en corollaire les embouteillages et la pollution ). Personnellement, je crains que l'on en reste aux bonnes résolutions et que la société néo-libérale, comme l'hydre de Lernes, ne se régénère d'elle-même. Pourra-t-on compter sur la presse, sur les médias qui dépendent de … l'argent!
Du blabla.
Décidément, votre aisance me confond, M. Chalet !
Bla bla? Si la presse, leurs éditorialistes, leurs investigateurs, leurs informateurs n'existaient pas, nous ne serions plus gouvernés que par des "museleurs ", des tyrans, des populistes ou...des imbéciles! Voyez des Orban, des Boris, des Trump et autres BdW dont la pensèe unique mène à la destruction de la vraie démocratie. Ces gens ne cessent de mentir ou de tronquer les réalités et représentent des dangers pour tout qui ne pense pas comme eux. A leurs mensonges s'ajoutent des prises de décisions qui modifient des choix nationaux que les erreurs du passé avaient patiemment forgées. Le bla bla de nos journalistes est encore le meilleur rempart, leur verbe remplace les armes, leur prose sert de correcteur, dans la mesure du possible , des dérives dont les premiéres victimes portent comme noms Liberté, Démocratie, Justice, Antidiscrimination! Désolé, mais entre le bla bla de notre presse et celle du café du commerce, j'ai choisi!