Un Belge sur deux victime psychologique du confinement
En temps normal, 18 % de la population déclarent être en situation de mal-être psychologique. Aujourd’hui (dans la première semaine de confinement en tout cas), ce niveau de mal-être a pratiquement triplé.

On l’a dit et répété, le confinement actuel n’a rien d’un jeu. Parce que, c’est bien connu, les risques pour la santé physique sont réels, presque palpables dans les magasins, au parc du quartier, au coin de la rue. Parce qu’aussi, c’est moins connu, les risques pour la santé mentale sont eux aussi bien réels. Et mesurables ? C’est ce que tentent de faire des chercheurs de l’UCLouvain et de l’université d’Anvers. Dès le début du confinement, une enquête dans la population belge a été lancé. Quinze mille personnes y ont participé au cours de la première semaine de confinement. Dix mille autres ont fait de même dans les jours suivants. Le Soir vous livre, en primeur, l’analyse des premiers résultats… déjà édifiants.
Les résultats de l’enquête
En temps normal (mesuré par l’enquête Sciensano de 2018), 18 % de la population déclarent être en situation de mal-être psychologique. Aujourd’hui (dans la première semaine de confinement en tout cas), ce niveau de mal-être a pratiquement triplé, il touche plus d’un Belge sur deux, 52 % exactement. Autre enseignement, l’impact psychologique négatif du confinement touche avant tout les plus jeunes. Dans la tranche d’âge 15-25 ans les deux tiers des répondants assurent ressentir un mal-être.
Ultime constat, le mal-être psychologique se renforce avec la baisse d’activité : ceux qui ont diminué les contacts avec leurs proches ou qui ont restreint leurs activités physiques ont 20 % de plus de chance de ressentir un mal-être psychologique.
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