Traçage: «On n’a pas à abandonner notre vie privée pour sortir du confinement»
Plusieurs Etats européens développent des applis qui permettront de retracer nos contacts. On y réfléchit également en Belgique. Comment fonctionnent-elles ? Sont-elles compatibles avec le respect de notre droit à la vie privée ? Réponse avec le professeur Yves-Alexandre de Montjoye.


Le Belge Yves-Alexandre de Montjoye est professeur à l’Imperial College de Londres. Il dirige le Computational Privacy Group, un groupe de travail regroupant des chercheurs en mathématiques appliquées, physique et informatique qui développe des attaques et des modèles de défense permettant une utilisation des données respectueuse de la vie privée et des libertés individuelles.
En quoi consistent ces applications de traçage des contacts ?

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir3 Commentaires
Enfin un article de bon sens. Mais il faudra éduquer le peuple, car il ne comprend pas et a peur, tellement on lui a bourré le crâne avec des idées de complots qui viseraient à l'asservir et à le priver de toutes ses libertés.
" Il faut aussi déterminer quel pourcentage minimum de la population doit avoir installé cette application pour qu’elle soit utile. Des épidémiologistes évoquent le seuil des 60 % " Doit ??? Celui qui va me dire que je 'dois' installer cette application n'est pas encore né ! C'est non ou gsm à la poubelle !
Les idées que vous soutenez sont bien plus dangereuses pour nos libertés que ce type d'application.