Carte blanche: «S’il doit y avoir sélection de patients, au-delà du bon sens, le choix du bien possible»
S’il doit y avoir sélection de patients dans l’accès à certains soins, ce ne peut pas être parce l’un vaudrait davantage que l’autre mais uniquement parce que l’un pourra sans doute survivre, plaident Michel Dupuis et Dominique Vanpee.
![Image=d-20200331-GFPRQM_high[1]](https://leseng.rosselcdn.net/sites/default/files/dpistyles_v2/ls_16_9_864w/2020/04/09/node_293517/27498227/public/2020/04/09/B9723174072Z.1_20200409133719_000%2BG03FRTV0A.1-0.jpg?itok=H5p8fXId1586438654)
L’allocation d’un traitement médico-chirurgical à un patient est toujours une procédure qui s’inspire à la fois d’indications établies scientifiquement, d’une expertise clinique et d’une intuition éthique qui considère quelles valeurs sont en jeu et comment les respecter selon une certaine priorisation. La légitimité de ces trois axes normatifs est garantie à un niveau individuel par la compétence scientifique et éthique du professionnel responsable du patient, et à un double niveau collectif par celle de la communauté lointaine des experts et par celle de la communauté proche des collègues en équipe. La plupart du temps, on soutient que les soins doivent être « centrés sur le patient ». Mais quand la problématique médicale implique des groupes à cause de la contagiosité ou quand les ressources viennent à manquer, la littérature insiste sur un déplacement (partiel) de la perspective vers des soins « centrés sur la communauté* »

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Nos hôpitaux ont tenu le coup. Il y a même des "réserves". .Pourvu que ça dure! Ce'est pas le cas dans tous nos pays, malheureusement.