«Coronavirus et droits de la défense: le diable se cache dans les détails»
Le ministre de la Justice a adopté il y a quelques jours un arrêté royal visant à limiter l’impact de la pandémie de coronavirus sur les procédures pénales et pénitentiaires. Selon Léa Teper, les droits fondamentaux en prison ne font pas partie des priorités gouvernementales
![Image=d-20080627-WC62LK_high[1]](/sites/default/files/dpistyles_v2/ls_16_9_864w/2020/04/13/node_294175/27502617/public/2020/04/13/B9723202967Z.1_20200413155933_000+GSQFSDCTN.1-0.jpg?itok=MihZGPNv1586786382)
En 2005 et 2006, naissaient enfin les premières lois de droit pénitentiaire. « Enfin » : oui, parce que jusqu’alors la prison était un lieu de non-droit, caractérisé par une omerta toute puissante et un système de faveurs dénué de toute liberté. Ce 9 avril 2020, le ministre de la Justice a adopté un arrêté royal visant à limiter l’impact de la pandémie de coronavirus sur les procédures pénales et pénitentiaires. Sa lecture nous laisse pessimiste quant à l’évolution de la situation en prison : les droits fondamentaux ne font pas partie des priorités gouvernementales. Pourtant, on pourrait espérer d’un ministre de la Justice de ne jamais renoncer à ces essentiels, surtout dans les périodes de crise, qui mettent au défi les fondements de notre démocratie.

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
-
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction -
Le journal en version numérique -
Un confort de lecture avec publicité limitée
Pour poster un commentaire, merci de vous abonner.
S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir0 Commentaire