123 chercheurs proposent leur aide au politique: «L’humain doit être une priorité du déconfinement»
Cent vingt-trois chercheurs en sciences sociales et humaines font offre de service académique au monde politique. Et espèrent susciter un large débat sociétal.


Cent vingt-trois chercheurs et chercheuses, issus des deux Communautés, représentant onze universités et institutions d’enseignement supérieur, ont fait ce vendredi soir offre de service académique aux décideurs politiques. Le but de leur démarche ? Donner une place à l’humain dans toutes les réflexions sur le déconfinement et la société de demain. Cette démarche peu banale leur a été inspirée la semaine dernière, lorsque la composition du groupe en charge de la stratégie d’exit (GEES) a été annoncée par Sophie Wilmès. Des profils sanitaires ou économiques, pas de place pour nous, se sont étonnés celles et ceux qui ont fait des sciences sociales et humaines leur champ de recherche.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir27 Commentaires
Lu dans les recommandations de la page 40 : • Prévenir l’apparition d’un schème de perception dinstancing-blame-stigma What ? Au pied de la page 66: 1 Le Délégué général de la Communauté française aux droits de l’enfant (DGDE) est une Institution publique indépendante instituée en Belgique par le décret du 20 juin 20021 et l’arrêté du 19 décembre 20022 Le futur nous appartient !
Bonjour, Sources ? Références, sites, pour lire sur ces 123 universitaires, ces 11 universités ? Besoin de précisions en ces temps d'incertitudes stratégiques. Besoin d'éviter "on m'a dit que", "il paraît que", ... Merci
Une phrase dans ces textes me fait peur : « Ce que nous essayons de faire, c’est créer un partenariat entre le monde politique, les académiques et les médias". C'est continuer à diriger le pays en se fixant sur la théorie des spécialistes et non sur la réalité de terrain. Deux exemples : Jan Jambon qui prétendait que les techniciennes des titres-services pouvaient continuer à travailler : il "suffisait" que le client ne se trouve jamais dans la même pièce que la prestataire de services. Impossible à réaliser dans la pratique, mais les principales intéressées n'ont jamais été consultés. Le gvt provisoire et les visites dans les misons de repos. Là, je n'ai pas besoin d'expliquer. Jamais aucune consultation des gens qui vivent la réalité de terrain pour vérifier la théorie du papier ! Quelqu'un a-y-il les pieds sur terre chez ces penseurs et décideurs ?
Tous les points de vues méritent d'être entendus (parenthèse : je ne sais pas où est défini le concept de "sciences molles". Les sciences économiques font partie de la famille des sciences humaines). Ce qui est dérangeant dans les comités d'experts - qui fleurissent plus rapidement que les parterres de tulipes - c'est qu'ils sont formés au pied levé et qu'aucune information n'est divulguée quant à leur méthodologie de travail (ont-ils des chartes, par qui sont-ils dirigés, ont-ils les mains libres, qu'est-ce qui garanti leur indépendance ?) Impossible donc de se prononcer sur la réalité, l'objectivité et l'intégrité des résultats produits. Cas concret : sous couvert de quel rapport notre Première a t'elle affirmé que le nombre de morts du COVID en Belgique serait surestimé en raison d'un excès d'honnêteté ? n'est-on pas devant un flagrant délit d'embrouillage entre information scientifique et manoeuvre politique ? La gouvernance n'est pas facile, personne n'a jamais prétendu qu'elle le serait : il faudra rendre des comptes, c'est l'essence de la démocratie. Les chiffres COVID19 communiqués manquent intrinsèquement de fiabilité. Que reste t'il comme facteur de décision sinon l'influence des intérêts (très sélectifs) en présence autour de la table ? La résolution de cette crise nous concerne tous, donc oui, je pense qu'il est fondamental et même urgent d'élargir le débat à d'autres points de vue. Merci au groupe 123
très judicieuse analyse.