Coronavirus – La vie en pause, jour 30: la chanson
Notre chronique quotidienne sur la nouvelle vie des Belges.


Hier il s’est passé un truc incroyable.
On a chanté du Christophe toute la journée. On a commencé par les chansons tristes, parce qu’on était tristes, Les Paradis Perdus, J’l’ai pas touchée, Les jours où rien ne va, Minuit Boulevard, Elle dit Elle dit Elle dit, Les mots bleus, on a fini par les gaies, parce qu’on est comme ça, Succès fou, L’Italie, La petite fille du 3e, La Dolce Vita, Le dernier des Bevilacqua.
Ça faisait du bien de chanter, de chanter pour rien, pas qu’à 20 heures et pas que sur le balcon. De chanter pour soi, un peu moins pour les autres. Puis de chanter un truc joli surtout. Parce que les hymnes, là, ils commencent doucement à nous courir sur le système.
Le voisin qui ne met que La Brabançonne pour soutenir le personnel hospitalier, fenêtre grande ouverte, tous les soirs, dans une vieille version qui pue, non.

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Et j'ai pleuré, pleuré... Christophe nous a quittés