Coronavirus dans les prisons: «Ici, les détenus cachent leurs symptômes parce qu’ils n’ont pas envie d’être traités comme des pestiférés»
Au sein des prisons, la peur règne. Impossible d’échapper à la promiscuité.

De sa cellule de Marneffe, Richard (prénom d’emprunt) nous a contacté : « on sait qu’on doit être punis pour ce qu’on a fait, on sait qu’on ne se préoccupe déjà pas beaucoup, en temps normal, de la manière dont on est incarcérés… Mais là, on a l’impression d’être moins que rien. On a le sentiment qu’on a fermé la porte, parce qu’il y a déjà plein d’autres problèmes à gérer avec le coronavirus. On ferme la porte, on ferme les yeux, et on nous laisse crever ».

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