Philippe Labro au «Soir»: «Les aberrations de Trump pourraient lui coûter cher»
Journaliste, écrivain, réalisateur, Philippe Labro a suivi de nombreuses campagnes électorales américaines, mais celle de 2020 n’est vraiment pas comme les autres.

C’était pendant l’été 1960 et il avait lourdement plu, ce jour-là, à Fargo, dans le Dakota du Nord. L’orage n’avait pas découragé le public. Des parapluies et des ponchos s’étaient déployés de-ci de-là.
Le candidat, le sénateur du Massachusetts, John F. Kennedy, 43 ans, avait décidé de négliger la pluie. Il s’était avancé, en costume de ville, sur l’estrade, face à une foule assez dense, composée pour la plupart, de fermiers, exploitants agricoles, et des femmes – beaucoup de femmes, ce jeune quadragénaire les fascinait. C’est alors que la pluie cessa, soudainement. Une déchirure de nuages dans le ciel de ce pays lointain, ce nord-ouest si long à rejoindre, la frontière ultime, vit surgir un soleil presque rouge dans un bleu intense, un bleu quasi irréel.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Trump est un businessman est les businessmen sont très importants aux usa, cela explique peut-être pourquoi le prix des inscriptions aux universités est aussi élevé?