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Le vrai ou faux: les terroristes sont-ils des récidivistes en puissance?

Les terroristes condamnés seraient voués à retomber dans la propagande islamiste voire à (re-)passer à l’action violente. Pour la première fois, une étude sur les ex-détenus belges déconstruit cette idée reçue. De quoi donner à penser sur la sortie de prison des radicalisés.

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Journaliste au service Société Temps de lecture: 4 min

Idée reçue : les terroristes sont irrécupérables ; une fois libérés, ils s’empressent de renouer avec leur milieu voire de fomenter de nouvelles attaques contre la société. Pour la première fois à une telle échelle en Belgique, une étude vient remettre sérieusement en doute cet impensé des services antiterroristes.

Thomas Renard, chercheur à l’Institut Egmont, publie ce mardi le fruit de sa recherche dans le CTC Sentinel, la prestigieuse revue du Combating Terrorism Center, de l’académie militaire de West Point (l’étude en intégralité ici). La question posée par le chercheur belge : quel est le taux de récidive des terroristes condamnés ?

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5 Commentaires

  • Posté par Robert Bob, mardi 28 avril 2020, 17:50

    FAUX………………..tiens donc qui l'eu cru, mais la plupart disent eux-mêmes qu'une fois libéré et certains de nos bavards s'y attachent…..ils recommenceront. Il n'y a pas plus sourd que…………..etc...

  • Posté par Druide David, mardi 28 avril 2020, 8:21

    Que de temps et d'argent gaspillés pour ces études idiotes...!

  • Posté par jourdain Claude, mardi 28 avril 2020, 13:15

    Vos avez jeté un petit coup d'oeil au texte de l'étude de WP ? Il doit y avoir différents niveaux de radicalisation. Une approche plus objective devrait permettre aux juges, policiers, gardiens de prison (par exemple) de pouvoir mieux identifier les cas les plus dangereux. Certains tableaux sont très intéressants. Au fait, l'étude ne se limite pas au terrorisme islamique, loin de là!

  • Posté par Wolf Charles, mardi 28 avril 2020, 8:00

    Hallucinant ! Cette empathie mal placée. Oui, ils sont très peu à re passer à l’acte. Mais les conséquences de ces actes ? Elles sont colossales. Les 6 « syriens » combien de morts ont ils sur la conscience ? Et les « belges » qui ont récidivé dans notre pays... on fait dire aux chiffres ce que l’ont veut en tirer.. ces gens sont extrêmement dangereux, même après car c’est notre culture et mode de vie qu’ils combattent.

  • Posté par Colart Louis, mardi 28 avril 2020, 9:38

    Il n'est pas question ici de minimiser la gravité des actes, la violence, la mort. Il est question d'analyser la situation objective, pour mieux penser la détention et la sortie de détention de ces personnes. Le risque, je crois, est justement de ne réagir avec nos tripes face à ces hommes et ces femmes qui veulent détruire nos sociétés. Or, nous devons essayer de mettre en place des politiques fondées sur des faits. L'auteur de l'étude en est bien conscient lorsqu'il dit: "Il suffit d'un individu qui commet un attentat". Il n'est pas question de minimiser ce phénomène de récidive, il est question de mieux le connaître. La question est d'autant plus prégnante que presque tous les "returnees" belges de Syrie ont pour la plupart été condamnés à une peine légère de 5 ans de prison (la faute au manque de preuves et au système inadapté de la cour d'assises). Ce qui signifie qu'ils vont à fond de peine, puis sortent. Quid du suivi ensuite? C'est pour répondre à ces questions que le genre d'études ci-dessus est important.

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