Arabie saoudite: les réformes de MBS cachent mal un sombre bilan des droits humains
L’abolition de la flagellation et de la peine de mort pour les mineurs s’apparente à des progrès, en Arabie saoudite. Mais le chemin vers un respect des droits de l’homme et de la femme reste long…


MBS cumule les problèmes mais peine à les résoudre. MBS ? Mohamed Ben Salmane, donc. Prince héritier d’Arabie saoudite et virtuel souverain à 34 ans, l’homme a entrepris de moderniser son pays depuis quatre ans. A marche forcée. A travers des réformes imposées d’en haut. Sans souffrir la moindre contestation.
Mais son inexpérience, son impétuosité et son arrogance minent ses meilleures intentions. En atteste le domaine ô combien exemplaire des droits de l’homme – et de la femme, pour le coup. Deux bonnes nouvelles sont tombées ces derniers jours : l’Arabie saoudite a aboli la peine pénale de la flagellation (les coups de fouet), encore souvent appliquée, ainsi que la peine de mort pour des crimes commis par des mineurs. Malgré quoi, le pays reste en toute pertinence une cible majeure des organisations qui défendent les droits humains.

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