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Tax shelter: des aménagements sans frais

Le cinéma se sent oublié dans la crise actuelle et propose un aménagement des règles du tax shelter pour ne pas sombrer.

Temps de lecture: 2 min

Les producteurs, distributeurs et sociétés spécialisées dans le tax shelter sont inquiets pour l’avenir. Dans la situation actuelle, tout est évidemment à l’arrêt et chacun prend son mal en patience. Mais ce qui les inquiète aujourd’hui, c’est surtout l’avenir du tax shelter qui assure 30 % du financement des films et des séries. Sans oublier, depuis peu, une part de plus en plus importante des arts de la scène. « Depuis le début de la crise, nous nous sommes tous rapprochés pour trouver des solutions, explique Jacques-Henri Bronckart, de la société de production Versus. Nous avons le sentiment que notre secteur a été très peu pris en compte. Nous avons donc réfléchi et amené des propositions au groupe d’experts PME pour l’assouplissement du tax shelter. Ces aménagements sont fondamentaux pour nous. D’une part, nous souhaitons qu’on augmente le plafond d’investissement de 1 à 2 millions, ce qui permettrait aux grosses structures d’investir plus. D’autre part, nous demandons la rétroactivité des dépenses. Afin de ne pas perdre les fonds, nous souhaitons aussi pouvoir déplacer une convention cadre sur un autre projet. Enfin, nous voudrions qu’on permette aux investisseurs de libérer l’argent en 6 mois au lieu de 3. Tout ceci n’aurait aucun impact budgétaire sur les finances publiques. Mais cela donnerait un peu de souplesse afin de relancer les investissements dans ce mécanisme de financement des productions. »

 

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