Carnet de bord d’un urgentiste: «Il y a une inquiétude de voir arriver la deuxième vague»
Chaque jour, dans « Le Soir », un membre du corps médical revient sur sa journée de lutte contre le coronavirus. Alexandre Ghuysen, chef de service associé aux urgences du CHU de Liège, raconte.

Pour le moment, nous sommes dans la réflexion sur la manière dont on va faire le dépistage car il y en aura de plus en plus à effectuer. On a commencé par le personnel, puis il faudra faire le dépistage de tous les patients qui vont subir une intervention chirurgicale. Sans oublier les patients qui viennent aux urgences parce qu’ils ressentent les symptômes. On va vers la mise en place d’une zone drive-in pour les tests mais cette activité n’a de sens que s’il y a un suivi des résultats par les médecins.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir2 Commentaires
Si les experts du groupe de déconfinement avaient fait tester des échantillons de population plutôt que se contenter de simulations de calcul pour tenter de deviner l'évolution de la situation épidémique, on n'en serait pas aujourd'hui à jouer avec les nerfs des soignants et de la population avec un épouvantail de "deuxième vague".
Depuis le 18 mars 2020, c'est le personnel soignant qui donne le la. Loin de moi l'idée de critiquer pour le plaisir et j'ai trouvé tout à fait normal que les politiciens s'entourent de leur opinion, connaissances et expertise. Cependant je m'étonne du changement brutal de l'approche du patient, soit par téléphone, soit pour le covid accès à l'hôpital quand la maladie grave s'est aggravée, le reste en suspens . Conférences de presse quotidiennes et répétées.