«Les politichiens aboient, le corona passe…»
En déclarant que « tout ce qui n’est pas autorisé n’est pas permis » lors de la dernière conférence de presse à l’issue du Conseil de sécurité, la Première ministre a fait sortir un monstre juridique de sa boîte…La chronique d’Alain Berenboom.


Dans sa tumultueuse conférence de presse consacrée au « déconfinement », la Grande Sophie nous a plongés dans un brouillard londonien directement inspiré de La Marque jaune (bravo ! elle a de bonnes lectures !). Un effet de l’heure avancée ? De sept heures de discussion avec les ministres-présidents divers et variés qui parlent au moins trois langues différentes et sans sous-titres ?
Essayez donc de comprendre le déconfinement en trois phases et demie dont la première se divise en deux mais qui n’en était qu’une pendant que la quatrième ne serait précisée que dès que la troisième aurait été confirmée, le numéro était savoureux. Bravo ! Mais, pourquoi la Grande Sophie a-t-elle le droit de donner son show en live tandis qu’Alex Vizorek a dû annuler son spectacle, ainsi que tous les autres théâtres du pays ?

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir26 Commentaires
Je me pose une autre question Interdire les parents et enfants de se voir pendant 8 semaines est-ce compatible avec le respect de la vie privée. Nous sommes dans un état de droit cela veut-il dire que l'état a tout les droits. Bien à vous
L'article de M. Berenboom est un modèle de poujadisme. Comment les responsables de la rédaction du "Soir" peuvent-ils accepter de laisser leur journal tomber au niveau le plus bas de ce que l'on trouve sur internet ? Et sur le fond, et quant au vocabulaire utilisé , nous voici au niveau de "tous des pourris". Lamentable
Excellent
Article d'un chroniqueur en mal de visibilité! La démocratie n'exclut pas la possibilité de mesures exceptionnelles dans des circonstances qui le sont aussi. Je n'oserai pas la comparaison avec 40-45 mais nous sommes en guerre. Guerre d'un autre genre mais en guerre. Sinon, le confinement étant en soi une atteinte à nos libertés, sortons tous librement, allons ou nous voulons quand nous le voulons et allons tous serrer la main à notre libérateur monsieur Berenboom .
Les principes ne souffrent aucune exception. La démocratie est de construire des règles intelligibles et applicables. L'interdiction n'est pas une situation naturellement acquise. Elle doit être justifiée. D'où il vient que ce qui n'est pas explicitement interdit est naturellement et nécessairement permis. Cela a un prix, bien sûr. Le confinement rencontre le critère d'intelligibilité car il est spécifique: une norme en fonction d'un but précis. Mais tout ce qui excède cette règle devient flou et sans but. Donc anti-démocratique. Constatons que dans le monde de pétochards que nous connaissons le flou devient la norme.