Erika Vlieghe, la «Madame déconfinement» que la Belgique attend
La présidente du Groupe d’experts revient sur son agenda en période de crise.

Ses patients lui manquent. La cheffe du département de Médecine interne générale, maladies infectieuses et médecine tropicale de l’UZ Antwerpen a mis son job – étudier des maladies bizarres, « un vrai travail de détective » – en pause, début mars, pour intégrer le comité scientifique Covid-19. Le 6 avril, la voilà propulsée à la présidence du GEES, le groupe d’experts en charge de dessiner la stratégie belge de déconfinement. « L’idée de retourner travailler à temps partiel à l’hôpital m’a traversé l’esprit. Mais c’est infaisable avec le GEES. On est en réunion non-stop. J’espère qu’une fois que le déconfinement sera sur de bons rails, je pourrai reprendre le travail à mi-temps. Mais on n’y est pas encore… »

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir2 Commentaires
C'est inattendu. Ces personnes sans aucun pouvoir, extrêmement compétentes dans leur domaine, totalement inconnues du grand public il y a deux mois, sont devenues les personnes les plus influentes, les plus respectées ....et les plus crédibles du pays. Puis, elles retourneront dans l'anonymat, sans la moindre hésitation. Chapeau!
Pour accomplir leur tâche sur des bases scientifiques, Erika Vlieghe et son groupe d'experts du déconfinement auraient dû faire tester (par sérologie et PCR) des échantillons de la population belge pour comprendre la situation épidémiologique et conseiller le gouvernement en conséquence. Au lieu de ça leurs analyses se sont limitées à des commentaires sur les statistiques du jour. La seule étude dont ils ont accouché a été cette simulation de calcul délirante d'un membre de leur groupe, Niel Hens de l'université de Hasselt. Je ne félicite pas Erika Vlieghe pour sa compétence.