Les licenciements massifs se multiplient dans l’aérien
Ryanair ne reprendra pas ses vols avant juillet et annonce 3.000 suppressions d’emplois. Il n’est pas le seul acteur à souffrir.


Le secteur aérien a été l’un des premiers touchés par la crise du coronavirus. C’est logiquement lui qui ouvre le bal des licenciements massifs. Ce vendredi, la première compagnie aérienne d’Europe, Ryanair, a annoncé la suppression de 3.000 emplois (15 % des effectifs), des réductions de salaire de 20 % et la fermeture d’un certain nombre de bases en Europe. Ces suppressions d’emplois sont « le minimum dont nous avons besoin pour survivre les 12 prochains mois », a déclaré sur la BBC le patron de la société Michael O’Leary. Il prévient : « Si un vaccin n’est pas trouvé et que le trafic ne revient pas à la normale, nous pourrons avoir à annoncer davantage de suppressions ». Ryanair précise également que ses vols seront à l’arrêt jusqu’au mois de juillet au moins et qu’il faudra attendre deux ans, soit l’été 2022, pour un retour à la normale. Sur la période juillet-septembre, il ne s’attend qu’à transporter la moitié du nombre de voyageurs initialement planifié.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Il est contre les aides d’état aux compagnies, mais il fait un chantage aux baisses des charges pour la sienne. Elle est où la différence ? Hypocrite., négrier du ciel. C’est pour cela que je n’ai jamais mis les pieds dans un des ses avions et que j’ai toujours bien l’intention de ne jamais le faire.